L'Organisation des Nations Unies pour les Femmes (ONU-Femmes), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et d'autres structures de la société civile spécialisées dans la promotion et la défense des droits des femmes, comme le Conseil sénégalais des femmes (COSEF), boucle, ce vendredi 8 novembre 2024, un atelier de deux (2) jours sur la capacitation des femmes en matière électorale.
Mobilisant près d'une trentaine de femmes candidates aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain dans les 14 régions du pays dont Kaolack, Fatick et Kaffrine, cette rencontre a ainsi été initiée pour offrir à toutes ces prétendantes au fauteuil de député la communication adéquate pour battre une bonne campagne électorale, les instruments juridiques et réglementaires nécessaires et la prévention de toutes les formes de violence utilisées pendant et après ces trois (3) semaines de campagne.
Au-delà de sa conformité avec le programme conjoint de la stratégie des Nations Unies 2023-2024 axé sur le renforcement de la cohésion sociale, la prévention des conflits en période électorale et surtout l'égalité des sexes, cette rencontre a aussi été une opportunité de poursuivre d'autres besoins des partenaires en termes d'autonomisation des femmes mais surtout leur leadership dans tous les domaines de compétences.
Toutefois, l'idée dans cette rencontre était d'enseigner aux candidates les techniques verbales et comportementales de la campagne électorale. Ce à quoi elles ont droit sur le plan juridique et ce qui leur est interdit. Le comportement qu'elles doivent avoir devant leur électorat, les messages à véhiculer pour apaiser certaines tensions sociales et montrer aux populations qu'entre les différents candidats, il existe certes une adversité, mais pas de l'animosité.
Au sujet de la parité, les discussions autour de cette assemblée ont pour autant porté sur une nouvelle stratégie pour mettre en place une parité de qualité, où les actrices têtes de liste et candidates seront mieux outillées pour assurer une représentation de qualité à tous les niveaux de compétences. Autrement, une nouvelle génération de députées qui porteront des espoirs, des projets locaux et territoriaux à chaque fois qu'elles seront face à un ministre de la République.