La cérémonie officielle d'ouverture de la 15e édition de la Biennale de l'art africain contemporain de Dakar (Dak'art) s'est déroulée hier, jeudi 07 novembre 2024. Elle a été présidée par le chef de l'Etat Bassirou Diomaye Faye qui a fait savoir que « La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d'art contemporain ». Pendant un mois, la capitale sénégalaise sera le théâtre de moult activités culturelles au cours d'une biennale dont les pays invités d'honneur sont les Etats-Unis et le Cap-Vert.
Le chef de l'Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son épouse Marie Khone Faye, a présidé hier, jeudi, au Grand théâtre national, la cérémonie officielle d'ouverture de la 15e édition de la Biennale de l'art africain contemporain de Dakar (Dak'art) qui va se dérouler du 7 novembre au 7 décembre prochain.
Le président de la République a estimé que la Biennale de l'art africain contemporain de Dakar (Dak'Art) était devenue une référence en matière d'art contemporain, en Afrique et dans le reste du monde. « La Biennale de Dakar, dont nous célébrons la 15e édition, s'est imposée au fil des années comme une activité de référence en matière d'art contemporain en Afrique et dans le monde », a dit le chef de l'État. Et de poursuivre en relevant que le Dak'Art est « un évènement majeur de promotion de la culture en général, du marché de l'art en particulier ».
« En dépit des divergences de toutes sortes qui auraient pu entraver sa croissance, elle est demeurée une plateforme d'expression artistique remarquable », a ajouté Bassirou Diomaye Faye en parlant toujours de la Biennale de l'art africain contemporain de Dakar. « Cette permanence dans l'innovation, nous la devons à l'appui substantiel de l'État du Sénégal, aux contributions de ses institutions partenaires et des privés, auxquels je voudrais assurer de toute notre gratitude pour leur accompagnement », a-t-il affirmé. Une « vocation artistique assumée consiste [...] à organiser le chaos du monde pour lui attribuer un sens », a poursuivi le chef de l'Etat, estimant que « la culture reflète nos identités et les doutes en nous tous ».
« Partout où nous allons, nous portons nos semelles, et laissons traîner dans le sillage la poussière de notre terre d'origine et de ses cultures ». Bassirou Diomaye Faye estime, par ailleurs, que l'art est « un antidestin qui contourne la finitude de la vie humaine pour inscrire l'oeuvre dans l'éternité », en même temps qu'il contribue à « conjurer les peurs qui inhibent pour mettre en exergue la beauté, la volonté, le courage ».
La cérémonie d'ouverture de la Biennale s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité à Dakar et des représentants d'institutions internationales. Les pays invités d'honneur, les Etats-Unis et le Cap-Vert, ont été représentés à la cérémonie. La journaliste Oumy Ndour Aw a été la maitresse de cérémonie et des animations rythmées par des assiko et des sonorités du sud du pays des supporters de l'équipe nationale ont rythmé l'ambiance au Grand Théâtre.