La situation a dégénéré mercredi soir à Kadhafi Square, Plaine-Verte, nécessitant l'intervention rapide de la police. Deux partisans de l'Alliance du changement ont été blessés et ont dû recevoir des soins. Vers 22 h 40, la police de Plaine-Verte a signalé une perturbation majeure impliquant des sympathisants du Front Solidarité Mauricien (FSM) et de l'Alliance du changement.
Le conflit aurait éclaté en raison de l'enlèvement de drapeaux et de banderoles installés à Kadhafi Square, déclenchant une vive confrontation entre les deux groupes. Durant l'altercation, un boucher de 45 ans, résident du quartier, a subi une blessure à la tête, et un jeune homme de 24 ans a été blessé au nez. Les deux victimes ont été emmenées au poste de police avant leur transfert à la City Clinic pour des soins.
Les blessés n'ont pas pu fournir leurs témoignages, déclarant : «Nou lasante pa bon asterla ek nou avoka inn dir nou pa donn lanket asterla.» La police dispose des images des caméras Safe City montrant que les sympathisants du FSM étaient armés. L'enquête est menée par l'ASP Sam Bansoodeb et le Deputy Assistant Superintendent of Police Chakun.
Autres incidents
D'autres échauffourées politiques ont eu lieu à Olivia, dans la nuit de mercredi, où un homme âgé de 50 ans a été agressé. Les tensions liées à l'affichage de campagne ont pris une tournure violente lorsque des différends concernant des bannières électorales ont conduit à une agression. Il était 21 h 15 lorsqu'un différend a éclaté entre un habitant et un de ses proches au sujet des bannières de l'Alliance Lepep. La dispute a dégénéré et le proche a non seulement enlevé les bannières en question, mais il a également physiquement agressé le quinquagénaire. La victime de l'agression s'est rendue à l'hôpital SAJ pour recevoir des soins. Une plainte a été faite au poste de police de Bel-Air-Rivière-Sèche.
Un nouvel incident a eu lieu mercredi sur la route Royale, à Bel-Air-Rivière- Sèche, près de l'église St- Esprit, où des bannières de l'Alliance Lepep ont été retirées, suscitant des inquiétudes parmi les partisans. Vers 22 h 30, un agent de l'Alliance Lepep venu vérifier les bannières installées a constaté qu'elles avaient été arrachées. Le gestionnaire soupçonne un groupe lié à l'Alliance du changement. Plus tôt dans la soirée, il avait reçu un appel demandant l'autorisation de retirer les bannières, demande qu'il avait refusée. La police de Bel-Air-Rivière-Sèche visionnera les images des caméras de surveillance.