- La Libye se prépare à lancer son premier appel d'offres pour la prospection énergétique après la guerre civile de 2011, afin d'attirer à nouveau les grandes compagnies pétrolières internationales.
- Le membre de l'OPEP souhaite proposer des blocs onshore et offshore dans des régions clés telles que les bassins de Sirte, Murzuq et Ghadames.
- La production de pétrole passe à 1,3 million de barils par jour, avec un objectif de 1,6 million de barils par jour d'ici à la fin de 2025, alors que les compagnies internationales reviennent sur le marché.
La Libye prépare son premier appel d'offres pour l'exploration énergétique depuis la guerre civile de 2011, dans le but d'attirer à nouveau les majors pétrolières internationales dans le pays après des années d'instabilité.
Le membre de l'OPEP prévoit de proposer des blocs onshore et offshore dans des régions telles que les bassins de Syrte, Murzuq et Ghadames. L'appel d'offres devrait être lancé fin 2024 ou début 2025, selon le ministre du pétrole, Khalifa Abdul Sadeq.
La production pétrolière de la Libye a atteint 1,3 million de barils par jour à la suite de la récente résolution des différends politiques entre les gouvernements rivaux du pays. Le gouvernement espère porter la production à 1,6 million de barils par jour d'ici à la fin de 2025, grâce aux pourparlers en cours avec cinq sociétés internationales désireuses de revenir sur le marché. Les sociétés italiennes Eni et BP ont déjà repris leurs activités, et les sociétés espagnoles Repsol et autrichienne OMV devraient faire de même dans les semaines à venir.
Le prochain appel d'offres de la Libye marque une étape importante dans la revitalisation de son secteur pétrolier, qui a été affecté par plus d'une décennie d'instabilité. L'objectif du gouvernement d'augmenter la production dépendra de sa capacité à obtenir des investissements étrangers et à remédier à la vétusté des infrastructures. Les arrêts fréquents ont entraîné une usure importante des pipelines et des réservoirs de stockage, ce qui a nécessité un investissement de 17 milliards de dollars pour moderniser les installations. Si des entreprises internationales comme Eni, BP et Repsol manifestent un regain d'intérêt, l'incertitude politique persistante et le risque de blocages restent des obstacles.