Des députés nationaux ont affirmé, vendredi 8 novembre, leur engagement au processus devant aboutir à endosser un projet de loi sur la protection des lanceurs d'alerte.
Ils l'ont affirmé à la clôture de la Conférence internationale sur le lancement d'alerte, à Kinshasa. « Cette loi est opportune et à notre niveau en tant que parlementaires, nous travaillons sur une ébauche qui pourrait recevoir des constitutionnalistes et des juristes afin que nous puissions au plus tôt lancer cette procédure au niveau de l'Assemblée nationale », a déclaré le député national, Eric Tshikuma.
Une des oratrices, Louise Portas, responsable de la prévention de la criminalité et de la justice, a estimé que cette loi va aider la RDC à mettre en oeuvre la convention des Nations unies contre la corruption.
Elle a soutenu que toutes les personnes qui communique des informations « saillantes » quelle que soit leur qualité puissent bénéficier de la protection physique : « Que ca soit les journalistes, des lanceurs d'alerte, des témoins, des journalistes et des informateurs, toutes ces personnes doivent pouvoir bénéficier de la protection physique ».
Des panelistes et participants à cette conférence sont convenu que la protection des lanceurs d'alerte va améliorer la gestion des choses publiques en RDC. Ils ont soutenu la mise en place d'un cadre juridique pour arriver à doter le pays d'une loi devant assurer la protection de ces lanceurs d'alerte.
Cette conférence Internationale a connu la participation des experts internationaux et activistes des droits de l'homme ainsi des députés nationaux ainsi que journalistes d'investigation.