Selon un rapport de la Commission de l'Union africaine, "environ 21 % des habitants du continent ont souffert de la faim en 2020". Pourtant, de nombreux experts et dirigeants soutiennent qu'un monde sans faim est possible.
À Addis-Abeba, le gouvernement éthiopien et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) ont organisé, du 5 au 7 novembre 2024, une conférence sur la sécurité alimentaire, avec l'assistance technique de la FAO.
Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a été invité à prendre part au débat politique de haut niveau qui a suivi les sessions techniques de cette rencontre. S'exprimant au nom du Président de la République, le Général d'armée Mamadi Doumbouya, Amadou Oury Bah a déclaré que la faim est une calamité à combattre systématiquement. Il a rappelé la nécessité de la solidarité internationale, en invitant les États et les organisations à agir.
« Nous devons avoir la possibilité de développer notre agriculture, de repenser nos manières de faire en utilisant les nouvelles technologies. L'action n'est plus un choix, c'est une obligation. Une obligation de répondre aux attentes des millions de jeunes pour avoir la paix et la stabilité. » Pour lui, « une population qui a faim est une population qui ne peut pas être en paix».