Une Constitution organise les pouvoirs publics et règle les rapports entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Elle définit et garantit les droits fondamentaux des citoyens. De plus, la Constitution est impersonnelle et a vocation à cristalliser la volonté de la nation, sans distinction éthique ou provinciale.
Le coup du 30 août porte la promesse de rendre la dignité aux gabonais. Une promesse qui rencontre la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen en son article 1er qui dispose : "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.".
Pour les Fondamentalistes, le plébiscite du 16 novembre sonnera comme la réponse à l'engagement des militaires de restaurer les institutions et la dignité des gabonais. Cependant, que cela ne soit pas vu comme un adoubement du Général ou une gratitude pour les chantiers menés jusqu'alors par le CTRI.
Aussi, conformément aux valeurs rappelées dans le Préambule et les articles 1, 9, 13, 20, 21 et 26 du projet de Constitution qui affirment l'enracinement de la république dans ce qui fait notre identité, notre patrimoine, les Fondamentalistes appellent l'ensemble de la jeunesse à s'inscrire dans la vision des articles 30, 31, 35, 37 et les articles 167- 169 qui consacrent la protection de la constitution et des jeunes. Toutes choses qui encouragent à voter OUI pour le projet de Constitution au référendum.