Le président de l'assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, est arrivé, le samedi 9 novembre 2024 à Riyad, la capitale de l'Arabie Saoudite. Dans cette monarchie pétrolière, il prendra part au Sommet de suivi arabo-islamique conjoint extraordinaire.
La diplomatie burkinabè s'affirme de plus en plus sur la scène internationale, grâce au leadership du capitaine Ibrahim Traoré, engagé à assurer au pays une véritable souveraineté. C'est dans cette dynamique, que le chef de l'Etat a dépêché le président de l'Assemblée nationale, Dr Ousmane Bougouma, pour le représenter au Sommet de suivi arabo-islamique conjoint extraordinaire à Riyad en Arabie saoudite.
Le chef du Parlement est arrivé dans la capitale saoudienne, aux environs de 23 h 20, samedi 9 novembre 2024, quand l'Arabie saoudite était déjà dans la journée du 10 novembre, à cause du décalage horaire de trois heures avec le Burkina Faso. Il a été accueilli au salon d'honneur de l'aéroport international du roi Khaled, par l'ambassadeur saoudien en poste au Burkina Faso, Fahad Bin Abdulrahman H. Aldosari. Après des accolades et des échanges de poignée de main chaleureux, les deux personnalités ont eu un bref entretien sur les lieux. Ces civilités témoignent de
l'excellence de la coopération entre les deux pays, qui durent depuis 1965. Accompagné entre autre par le conseiller diplomatique du chef de l'Etat, Simplice Honoré Guibila et des proches collaborateurs, le président de l'ALT doit assister aux travaux du sommet qui se tiennent ce lundi 11 novembre 2024.
Le sempiternel conflit israélo-palestinien
Selon certaines indiscrétions, le sempiternel conflit territorial israélo-palestinien devrait dominer les débats, avec les récents développements de l'actualité. L'armée israélienne, qui mène régulièrement des frappes dans la bande de Gaza contre le Hamas, mouvement nationaliste palestinien, a étendu le conflit au Sud du Liban.
Depuis septembre dernier, Tsahal y a lancé une offensive aérienne et terrestre, contre le Hezbollah, allié du Hamas, avec qui elle échangeait des tirs transfrontaliers depuis un an. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a d'ailleurs été tué, à la faveur de cette opération, par l'armée israélienne qui continue ses frappes aussi bien dans la Bande Gaza, que dans le Sud Liban. Un embrasement du conflit est redouté dans la région, avec l'entrée en scène de l'Iran, qui échange des frappes avec Israël.
Les participants au sommet de suivi arabo-islamique devront appeler Israël à mettre fin à ses « agressions » et plaider à nouveau pour une solution « fondée sur le droit » à la question palestinienne. Le volet humanitaire du conflit devra être également au coeur des discussions lors de ce sommet. D'après nos informations, Mahmoud Abass, président de l'Etat palestinien (appellation consacrée depuis 2013 en remplacement du titre de chef de l'Autorité palestienne), a été invité à la rencontre et devrait y assister. Au-delà du sommet dont il sera témoin, Dr Bougouma a un agenda chargé. Entre autre, il va accorder des audiences à un certain nombre de personnalités et avoir un entretien avec la communauté burkinabè établie en Arabie saoudite.