Une prérogative légale. La loi sur l'opposition prévoit que le chef de l'opposition, en l'occurrence l'opposition parlementaire, "fait un rapport aux citoyens sur le résultat des interpellations, des questions écrites et orales faites".
Durant une conférence de presse, au siège de sa formation politique, samedi, le député Siteny Randrianasoloniaiko, chef de l'opposition parlementaire, a présenté un rapport sur la séance d'interpellation de quelques membres du gouvernement, jeudi. Le rendez-vous s'est tenu à l'Assemblée nationale, à l'initiative du groupe parlementaire d'opposition, Firaisankina.
Le ministre des Forces armées, le ministre de la Sécurité publique, le ministre des Travaux publics, le ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène, le ministre de l'Énergie et des Hydrocarbures, et le ministre délégué chargé de la Gendarmerie nationale ont alors été convoqués à la Chambre basse. Face à la presse, samedi, le chef de l'opposition parlementaire a réitéré ses conclusions suite au face-à-face avec les membres du gouvernement.
"Les réponses des ministres sont insatisfaisantes", a réitéré le député de Toliara I, qui est aussi vice-président de l'institution de Tsimbazaza. Outre la lutte contre l'insécurité, c'est surtout sur la crise de l'eau et de l'électricité, mais aussi la dégradation des routes que le chef de l'opposition parlementaire a mis l'accent.
Selon Siteny Randrianasoloniaiko, "on ne sait pas jusqu'à quand durera la mise en oeuvre des solutions d'urgence. Pourtant, la concrétisation des solutions durables ne sera que pour 2025 ou 2026".