Tunisie: Handball - Tournoi international du Koweït - En attendant décembre !

11 Novembre 2024

L'expédition koweïtienne du sept national a suscité beaucoup d'espoir. Reste à savoir si on restera, ou pas, sur cette courbe ascendante.

Avant de plier bagage, avant-hier à l'aube, pour rentrer à Tunis, le sept national a achevé sa participation au tournoi international du Koweït par un nul encourageant (33-33) devant son homologue du pays organisateur. Encourageant, dans la mesure où les nôtres ont failli laisser des plumes, n'eût été leur réveil dans les cinq dernières minutes. Certes, la passe de trois n'a pas eu lieu après les deux belles victoires engrangées auparavant face au Bahreïn et au Cap Vert.

Mais, arithmétiquement, on peut parler de bilan positif, même si les éternels insatisfaits n'hésiteront pas à miniaturiser ces chiffres dans leur tentative de dévalorisation de ce tournoi. Bien évidemment, on aurait tant aimé voir la Tunisie prendre part à un tournoi plus costaud pour déboucher sur une évaluation plus réaliste. Pourquoi ne l'a-t-on pas fait ? Écoutons la réponse du directeur de la sélection, Zied Nattat. « Primo, précise-t-il, le tournoi du Koweït n'est pas aussi poids mouche que le pensent certains, le Cap Vert ayant été finaliste de l'avant-dernière CAN d'Égypte qui fut un fiasco pour nous, tandis que le Bahreïn, récemment champion d'Asie, a fait mieux que la Tunisie au dernier Mondial, sans oublier, non plus, que le Koweït, aux progrès constants, a toujours joué les premiers rôles lors des compétitions arabes et asiatiques.

Secundo, «la semaine IHF» de cette année est tombée au mauvais moment, c'est-à-dire en pleine mobilisation des principales sélections européennes dans des tournois arrangés entre elles depuis belle lurette. Un contre-temps, conclut M Nattat, qui nous a poussés à annuler la deuxième édition de notre tournoi «Kempa Cup» auquel participaient les sélections du Vieux continent».

L'embarras du choix

La parenthèse fermée, parlons maintenant technique. Et là, on peut estimer que personne ne souhaiterait être à la place de l'entraîneur national, Mohamed Ali Sghir, qui rentre de Koweït, avec un gros casse-tête. En effet, les 18 joueurs qu'il avait utilisés durant ce tournoi ont tous, contre toute attente, rivalisé de brio, d'efficacité et d'application, assure Zied Nattat qui a conduit la délégation au Koweït.

Et c'est tant mieux, diraient les observateurs, sauf que le sélectionneur est dans l'obligation, comme l'exigent les règlements de l'IHF, d'élaborer une liste de 16 joueurs pour le Mondial du Danemark. Alors, qui prendre, qui laisser ? Le casse-tête se complique davantage quand on sait que les deux pros Oussama Hosni (Macédoine) et Yassine(France), qui n'étaient pas du voyage au Koweït, sont considérés comme deux des composantes essentielles de l'épine dorsale du sept national. Et dire que ce duo traverse actuellement une superbe période de performance en Europe.

De toutes façons, le sélectionneur s'y attendait un peu. Lui qui nous a déclaré, il y a quelques jours, que c'est vers la fin du mois de décembre qu'il tranchera au sujet de la liste définitive de l'expédition mondialiste, autrement dit au lendemain des deux ultimes tests de préparation contre le Koweït. D'ici là, nul doute que Mohamed Ali Sghir prendra tout son temps pour y voir plus clair.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.