Le comité directeur ne badine pas avec les règles d'hygiène dans la vie des joueurs.
On a pensé que les absences de certains joueurs étaient dues d'abord à une condition physique précaire puis à un choix de l'entraîneur. Et chacun, en dehors du cercle fermé du comité directeur, y allait de son commentaire non-fondé bien évidemment. Seulement, avec le temps qui passe, ces absences ne sont plus passées inaperçues. En cette période délicate, le CAB a besoin des services de tous. Renseignements pris, il s'est avéré que le comportement des concernés dans le terrain et dans la vie quotidienne n'est pas du goût des responsables bizertins.
On nous a rapporté, de source très proche du club, que leur comportement est loin d'être exemplaire, du moins pas celui qu'on attendait d'eux c'est-à-dire pas professionnel du tout. Relégués avec les Espoirs, synonyme de sanction, ils ne servent donc pas l'intérêt du club. Un véritable gâchis quand on sait qu'ils peuvent apporter un plus au rendement global de l'équipe cabiste. C'est un vrai dilemme auquel se trouvent confrontés coéquipiers, staff technique et supporters... Si on effectue des recrutements ciblés et on met le prix pour de telles opérations, ce n'est pas pour laisser «moisir» des joueurs de talent dans les gradins le jour du match.
On espère que Youssef Fellahi et Sadok Jammali , puisque c'est d'eux qu'il s'agit, retrouveront le plus rapidement possible l'équipe première. C'est comme si dans une économie de marché, on parlait de manque à gagner. En effet, lesdits joueurs possèdent des qualités certaines qui peuvent faire sortir le compartiment offensif de sa léthargie qui n'a que trop duré ... Les dirigeants ont le droit de sévir si un quelconque joueur enfreint les règles les plus élémentaires fixées par le club, mais ils doivent savoir également trouver une solution adéquate au problème.
Dans de telles conditions, un mea culpa de la part des joueurs est vivement conseillé pour que tout rentre dans l'ordre. Facile à dire, nous en convenons !