Alors que le Gabon aborde une phase cruciale avec la transition politique et le projet de Constitution, une question se poserait : comment les 1,75 milliard de FCFA alloués à la jeunesse seraient-ils réellement gérés ? Dans ce contexte, des personnalités publiques se retrouveraient au centre de préoccupations sur la transparence et la bonne gouvernance.
1 - Un rapprochement qui sèmerait le doute.
Un des locataires du Palais Leon Mba, connu pour son attachement à la transparence, avait suscité beaucoup d'espoirs en obtenant une dotation spéciale de 500 millions FCFA pour la jeunesse. Cependant, son rapprochement récent avec un membre du gouvernement et l'absence de communications officielles auraient renforcé une perception d'opacité. Ce contexte pourrait rappeler le dicton : "Celui qui se tait consent", renforçant les inquiétudes d'une gestion peu transparente.
2 - Des pratiques en décalage avec d'autres documents publics.
Là où d'autres documents publics, comme la Loi de finances, le Plan National de Développement de la Transition, ou encore les communiqués du Conseil des Ministres, seraient rendus disponibles et accessibles aux populations, la gestion de l'enveloppe de la jeunesse paraîtrait échapper à cette transparence et aux normes de bonnes gouvernances. L'Association Junior Entreprise Conseil (JEC) et membre de droit du CNJG, dirigée par Emmanuel Ombana, aurait formulé plusieurs demandes d'information, qui seraient restées sans réponse. "Quand on veut enterrer un problème, on crée une commission", dit l'adage. Dans ce cas de figure, même les commissions de suivi manqueraient, alimentant la méfiance.
3 - Une stratégie de silence qui pèserait sur la jeunesse.
Selon des rumeurs, le personnel du Ministère en charge aurait reçu la consigne de garder le silence sous peine de sanction. Quant au Psuodo Bureau Actuel du CNJG, il serait perçu comme un relais ministériel, avec une légitimité contestée. "On ne peut cacher le soleil avec un tamis", et la jeunesse, confrontée à une situation de chômage proche de 40 %, pourrait ressentir cette opacité comme une entrave à son engagement citoyen.
4 - Un double discours qui risquerait de compromettre l'adhésion de la jeunesse.
À l'approche du référendum, ceux qui appellent au vote du « Oui » pour soutenir la vision du Chef de l'État Brice Clotaire Oligui Nguema, seraient les mêmes qui, par une gestion des fonds publics à la transparence douteuse, pourraient amener la jeunesse à s'en distancier. Cette jeunesse, qui représenterait 70 % de la population, pourrait percevoir une contradiction entre les appels à l'unité et la réalité de la gestion des ressources qui lui sont allouées. Cette ambiguïté serait perçue comme une stratégie à géométrie variable, qui pourrait, à terme, nuire aux initiatives portées par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
5 - Un appel de la Jeunesse à un dialogue direct avec le Chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Dans ce contexte, de nombreux jeunes estiment qu'une intervention directe du Président de la République, Chef de l'État, serait essentielle pour rétablir la confiance.*Un dialogue transparent et sans intermédiaires avec la jeunesse permettrait de lever les zones d'ombre et d'encourager un engagement sincère en faveur des réformes en cours. Comme le dit le proverbe, "Il vaut mieux prévenir que guérir", et la jeunesse, consciente des enjeux, souhaiterait que la transparence devienne une priorité.
La gestion des fonds alloués à la jeunesse mériterait une attention accrue du Chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema afin d'assurer que ces ressources servent véritablement les intérêts de cette population. "Un geste vaut mieux qu'un long discours" : la transparence dans la gestion de ces fonds renforcerait la confiance de la jeunesse et contribuerait au succès des réformes.