L'affaire du meurtre de Martinez Zogo connaît un nouveau développement avec l'audience prévue ce 11 novembre au Tribunal Militaire de Yaoundé. Cette session fait suite au renvoi prononcé lors de l'audience du 21 octobre dernier, où des questions procédurales majeures avaient été soulevées par les différentes parties.
La défense de Maxime Eko Eko, ancien directeur de la DGRE (Direction Générale de la Recherche Extérieure), maintient sa demande de libération, s'appuyant sur plusieurs irrégularités procédurales identifiées dans le dossier. Parallèlement, les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga contestent vigoureusement la validité de la procédure, dénonçant ce qu'ils qualifient de manipulation du dossier.
Cette nouvelle audience revêt une importance particulière dans le processus judiciaire entourant l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Le tribunal doit se prononcer sur les exceptions soulevées par la défense, une décision qui pourrait significativement influencer la suite de la procédure.
L'affaire continue de captiver l'attention nationale et internationale, illustrant les enjeux cruciaux de la liberté de la presse et de la justice au Cameroun. Les observateurs suivent de près ces développements judiciaires qui pourraient marquer un tournant dans ce dossier sensible.