- Le Sénégal s'apprête à réaffirmer l'engagement de 2,5 milliards d'euros du Partenariat pour une transition énergétique juste lors de la COP29 en Azerbaïdjan, visant à réduire la dépendance à l'égard des combustibles fossiles.
- Programme initialement lancé en 2023 par l'ancien président Macky Sall, avec des retards, mais l'actuel président Bassirou Diomaye Faye le soutiendra probablement après les élections.
- Financé par des pays comme la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l'Union européenne, le pacte soutient la transition du Sénégal vers les énergies renouvelables par des investissements au cours des cinq prochaines années.
Le Sénégal devrait réaffirmer son engagement en faveur d'un partenariat pour une transition énergétique juste de 2,5 milliards d'euros (2,67 milliards de dollars) visant à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, en annonçant potentiellement le plan d'investissement lors de la COP29 en Azerbaïdjan, selon un rapport de Bloomberg.
Initialement lancé en juin 2023 par l'ancien président Macky Sall, le plan de transition a connu des retards en raison d'un changement de gouvernement. Toutefois, Remy Rioux, directeur général de l'Agence française de développement, a indiqué que l'actuel président Bassirou Diomaye Faye soutiendrait probablement le programme, en attendant le résultat des élections législatives du 17 novembre.
Le pacte, financé par des pays tels que la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l'UE, permettrait de financer la transition du Sénégal vers les énergies renouvelables au cours des cinq prochaines années. Des accords similaires ont été conclus avec l'Afrique du Sud, l'Indonésie et le Viêt Nam, totalisant des milliards de dollars pour soutenir les investissements dans les énergies renouvelables dans les économies émergentes fortement dépendantes des combustibles fossiles.
Points clés à retenir
Le réengagement anticipé du Sénégal dans son Partenariat pour une transition énergétique juste souligne le soutien croissant des économies émergentes aux changements énergétiques respectueux du climat, facilités par le financement des nations industrialisées. Alors que le Sénégal cherche à réduire sa dépendance au pétrole et au gaz, la réussite de la mise en œuvre du plan d'investissement pourrait le positionner aux côtés de pays comme l'Afrique du Sud, qui a obtenu 9,3 milliards de dollars pour sa transition vers l'abandon du charbon.
S'il est confirmé, le plan du Sénégal élargira le mouvement mondial visant à canaliser le financement de la lutte contre le changement climatique vers les pays en développement, en équilibrant la croissance économique et la réduction des émissions. Soutenues par d'importants bailleurs de fonds, les ambitions du Sénégal en matière d'énergies renouvelables représentent une étape importante dans le cadre de l'effort mondial en faveur du développement durable.