La Galerie des Arts du Soleil a accueilli, vendredi 8 novembre, plusieurs artistes africains dont un Sénégalais qui ont exposé leurs talents à travers des tableaux d'arts. Le vernissage de l'exposition qui a pour thème «Mains Libres» entre dans le cadre des événements Off de la 15e édition de la Biennale des Arts de Dakar (Dak'Art 2024). La Galerie donne ainsi libre cours à ces artistes d'exprimer leurs sentiments sans être liés par un thème préalablement défini.
«C'est l'expression libre puisque, le mois de mai passé, vous savez, la biennale a été reportée. Les artistes avaient travaillé sur des thèmes. Cette fois-ci, la Galerie a décidé que chaque artiste choisit son propre thème et développe sa sensibilité pour cette biennale», a déclaré Samson Gahoui, artiste-peintre béninois. L'artiste-béninois dit avoir développé, sur six œuvres, le thème de l'Amour et sur des Relations spirituelles. Et Gahoui d'indiquer : «J'ai débattu un peu sur l'Amour, sur la connexion sentimentale. J'ai parlé un peu des Relations entre le monde spirituel et le monde physique. J'ai développé beaucoup de choses dans les oeuvres que j'ai exposées dans la Galerie».
A ce propos, «le "Un pour tous" là, que j'ai exposé, c'est un puits dans lequel se trouve l'eau. En regardant, on voit que tous les êtres viennent dans ce puits. Les papillons, les oiseaux, les abeilles... tous viennent dans ce puits. Donc le puits est là pour tout le monde et tout le monde est là pour le puit», a-t-il expliqué, précisant son intention de montrer que le contenu du puits est vraiment vital, nécessaire à la survie de la créature divine.
De son côté, Ibrahima Balayara, seul Sénégalais parmi ces artistes, s'est lui aussi réjouis de ce format de travail proposé par la Galerie des Arts du Soleil. «Ce qui me plait dans cette exposition, c'est qu'on n'est aucunement lié à un thème. On travaille librement», a s'est réjoui Ibrahima Balayara, artiste-peintre sénégalais sortant de l'Ecole des Beaux-Arts.
C'est ainsi que dans ses oeuvres, souligne l'artiste-peintre habitant des Parcelles Assainies, on retrouve, en plus de la solidarité, les enfants victimes des conflits armées. «J'ai travaillé sur le cas des enfants innocents qu'on tue dans les guerres. De la même manière, j'ai travaillé sur le côté solidarité entre les filles et les hommes.»
A propos de l'impact de ce vernissage dans sa carrière, l'artiste peintre-sénégalais confie : «cette exposition pourrait m'apporter une grande ouverture dans ma carrière artistique franchement parce que on a beaucoup amplifié, travaillé avec des toiles de très bonnes qualités. Et, comme nous sommes en période de biennale, les gens peuvent venir de partout (pour visiter) ; je pense que ça pourrait impacter énormément sur notre carrière», espère-t-il.