Riayad — Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, lundi, l'engagement de l'Algérie à répondre favorablement à la demande formulée par le Sommet arabo-islamique pour la relance de la question de l'admission de l'Etat de Palestine comme membre de plein droit à l'ONU.
Dans un message lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf, lors des travaux du Sommet arabo-islamique à Riyad, le président de la République a indiqué que l'Algérie, depuis son adhésion au Conseil de sécurité, a oeuvré à "maintenir la lumière constamment braquée sur la cause palestinienne, en particulier, et sur les développements de la situation au Moyen-Orient, en général", soulignant qu'"avec le même degré d'engagement, l'Algérie répondra favorablement à la demande qui lui a été adressée par notre sommet pour la relance de la question de l'admission de l'Etat de Palestine comme membre de plein droit à l'ONU".
"Il est nécessaire, ensuite, de valoriser les acquis politiques, diplomatiques et juridiques obtenus par la cause palestinienne pour déjouer les plans israéliens visant à la liquider et à l'occulter, l'alliance internationale en faveur de la solution à deux Etats étant une étape importante pour préserver les constantes et les fondements de l'Etat palestinien indépendant et souverain", a-t-il enchaîné.
"Il est, enfin, impératif que nous fassions bloc derrière nos frères palestiniens et nos frères libanais", a poursuivi le président de la République, estimant que "l'avenir de Ghaza après la guerre doit être déterminé, en premier et dernier lieu, par les Palestiniens, tout comme l'avenir du Liban après la guerre doit rester exclusivement entre les mains des Libanais eux-mêmes".
Qui plus est, note le président de la République, le risque de liquidation de la cause palestinienne plane encore, et ce, "en vidant méthodiquement et systématiquement le projet national palestinien de sa substance (...), mais aussi en déniant l'idée de l'Etat palestinien et en écartant son établissement comme condition centrale d'une solution juste, pérenne et définitive au conflit arabo-israélien".
Le risque de liquidation de la cause palestinienne passe aussi par "l'éviction définitive du principe de la terre contre la paix, pendant que l'occupation de peuplement israélienne s'accroche au mythe d'une paix sur mesure, à sa guise et selon ses convoitises, sans considération aucune pour les règles et dispositions de la légalité internationale, notamment l'inéluctabilité de la fin à l'occupation des territoires palestiniens et arabes", a ajouté le président de la République.