Cameroun: Equinoxe TV réagit aux demandes de Clément Atangana pour un droit de réponse officiel

12 Novembre 2024

Lors de l'émission Droit de Réponse du 10 novembre 2024, les journalistes d'Équinoxe TV ont répondu aux récentes rumeurs sur un supposé droit de réponse demandé par Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel camerounais. Ce document, qui circulait sur les réseaux sociaux depuis le 7 novembre, n'a pas été notifié officiellement à la chaîne selon Duval Fangwa, présentateur de l'émission, et Édouard Kamguia, éditorialiste d'Équinoxe TV.

Duval Fangwa a déclaré : « Nous n'avons reçu aucun document officiel de la part de Clément Atangana ou de ses représentants concernant un droit de réponse. » Il a également souligné que la chaîne serait prête à publier une correction si elle était saisie de manière formelle. « Nous voulons rassurer le président du Conseil constitutionnel que si nous recevons ce droit de réponse en bonne et due forme, nous le traiterons conformément aux exigences légales du pays », a-t-il ajouté.

Dans cette affaire, Édouard Kamguia a précisé que les informations discutées provenaient d'un article de CAMEROON TRIBUNE et non d'une analyse exclusive d'Équinoxe TV. « Nous avons simplement relayé des extraits de ce compte rendu, tout en émettant des questionnements sur les conséquences possibles de sa présence à cette réunion », a précisé Kamguia, évoquant l'assemblée à laquelle Atangana a participé à Mbalmayo le 27 octobre 2024.

Le supposé droit de réponse, attribué à Atangana et partagé en ligne, exprime son désaccord avec les commentaires émis sur l'émission du 3 novembre. Il critique les accusations qu'il considère comme « erronées » et qui porteraient atteinte à sa réputation. Atangana demande également une correction publique lors de la prochaine émission de Droit de Réponse, dans les mêmes conditions et avec les mêmes panélistes.

Cette demande survient alors qu'un débat s'est ouvert sur l'impartialité des membres du Conseil constitutionnel dans un contexte de tensions politiques croissantes, notamment avec les élections présidentielles de 2025 à l'horizon.

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