La COP 29 se tient depuis lundi 11 novembre à Baku, capitale d'Azerbaïdjan. Présent à cette rencontre, Omer Kabasele, responsable du groupe de travail climat REDD et membre de la société civile congolaise, dit regretter l'absence de certains grands pollueurs à ces assises.
Toutefois, Omer Kabasele indique que les pays africains sont déterminés à obtenir plus de gros pollueurs:
"Les ambitions sont très élevées pour les pays africains qui sont venus ici déterminés à obliger ceux qui détiennent la responsabilité historique de changement climatique de revoir à la hausse leur contribution. Il faut amener cette contribution annuelle à 130 milliards de dollars pour permettre aux pays en développement qui ne sont pas responsables des changements climatiques mais, qui détiennent des solutions, d'être en mesure de réaliser avec succès les approches d'adaptation et d'atténuation".
Pays solution
La délégation congolaise qui y prend part est conduite par la première ministre Judith Suminwa. La RDC, qui se positionne comme pays solution, est déterminée à valoriser ses ressources naturelles pour le bien des communautés locales.
"La RDC voudrait à tout prix faire valoriser ce que nous avons comme ressources, avec nos 155 millions d'hectares de forêts avec nos tourbières, avec tout ce que nous avons comme réserves en eau douce, avec tout ce qu'on a comme minerais stratégiques", a détaillé Omer Kabasele.
Selon lui, la détermination de la délégation de la RDC consiste à "imposer nos exigences, nous faire entendre, parce qu'on ne peut pas nous imposer une conservation qui maintienne en même temps la pauvreté des communautés locales".
Les délégués congolais veulent que les solutions au changement climatique, dont la RDC dispose, puissent être des facteurs de développement dans ce pays.