La cérémonie de passation des consignes entre le conseiller, chef du département politique du président de la République sortant, Juste Désiré Mondelé, et l'entrant Rodrigue Malanda-Samba, s'est déroulée le 12 novembre au Palais du peuple, en présence du secrétaire général de la présidence de la République, Stevie Péa Ondongo.
Conseiller au cabinet du chef de l'Etat depuis sept ans, Rodrigue Malanda-Samba s'occupera désormais du département politique. Il succède à ce poste à l'actuel ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, qui y a passé huit ans. Interrogé par la presse après avoir pris ses nouvelles fonctions, le nouveau promu a placé son mandat sous le signe de la continuité d'autant plus qu'il assurait l'intérim de son prédécesseur depuis deux ans.
« Je suis conseiller du président de la République depuis sept ans. Pour moi, ce n'est qu'un renouvellement de la confiance à mon endroit. Mon ancien collègue et ministre aujourd'hui a été ici pendant huit ans, donc je crois que j'ai toute la compétence nécessaire pour conduire ce département sans difficulté », a déclaré Rodrigue Malanda-Samba, remerciant également le ministre d'Etat, directeur de cabinet du président de la République, François Tsiba, pour son encadrement au quotidien en vue de l'atteinte des objectifs escomptés.
Présentant à son successeur les dossiers traités et en cours de traitement, ainsi que la situation du personnel et le matériel, Juste Désiré Mondelé a félicité Rodrigue Malanda-Samba avec qui il a travaillé ensemble. «Je suis plutôt un homme très heureux ce matin, parce que je connais personnellement le conseiller, chef du département politique, nous avons eu l'habitude de travailler parce qu'en réalité il traitait déjà les dossiers de ce département. C'est un témoin qui vient simplement d'être transmis à un athlète de haut niveau et qui saura donc continuer la course », a reconnu le désormais ancien conseiller du président de la République, chef du département politique.
Parlementaire comme Rodrigue Malanda-Samba, Juste Désiré Mondelé pense qu'ils sont tous les hommes de terrain. Selon lui, son successeur hérite d'un département transversal qui a, entre autres, missions de faire de bonnes propositions au chef de l'Etat concernant les problèmes de la population. « C'est aussi un homme du peuple, un homme disponible qui est à l'écoute, je pense qu'il n'y a aucune inquiétude, la tâche est ardue, cher Rodrigue, mais elle est toute aussi exaltante parce qu'elle permet, en effet, de rencontrer les citoyens au quotidien, d'être en contact au quotidien avec les problématiques de notre société, mais aussi d'essayer de trouver des solutions parce qu'il faut apporter la bonne approche, il faut la suggérer, c'est ce qu'il fait déjà », a poursuivi le ministre délégué.
Il a, par ailleurs, remercié le chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso, qui lui a mis le pied à l'étrier de la présidence de la République, il y a huit ans. Il s'est ensuite félicité de la convivialité et de l'esprit d'équipe qui ont toujours animé le cabinet du chef de l'Etat. « Toute ma satisfaction aussi de voir que huit ans durant, nous avons été à la bonne école, à la grande école, à la belle académie de la présidence de la République.
C'est un sentiment vraiment de satisfaction, un sentiment de responsabilité puisque nous avons, entre-temps, eu une autre mission que nous tenons à faire avec tout l'engagement possible, avec abnégation, avec l'esprit d'excellence, de ponctualité dans l'action, de générosité, mais aussi et surtout de bons résultats », a conclu le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local.