Madagascar: Hip hop - Parano Escobar pose le « mic' » à jamais

L'hommage des ténors du hip hop tananarivien comme Diojay, Doubl'enn, Tonguenat, Buddha El Taga, Kd Taliano et d'autres suffisent à faire comprendre le statut de Mparany Honoré Andriananjarivo. Le décès à Tsiroanomandidy, le 11 novembre en début de soirée, de la figure de proue du rap underground malgache à 40 ans, connu par le nom de scène de Parano Escobar, a surpris le macrocosme de la musique urbaine nationale.

C'est dans son sommeil, avant le dîner, que ses proches n'ont plus réussi à le réveiller. Le « clan » Masobongolava perd ainsi son meneur, son métronome. « En plus d'être un rappeur, il était membre du personnel administratif du lycée de Tsiroanomandidy », fait savoir Joni Montana, son frère du mic'. Aux premières nouvelles, les funérailles devraient se dérouler ce jour.

Parano Escobar avait influencé la scène underground avec des textes toujours lourds de sens. Peu de place pour les niaiseries ou les guéguerres de cours de récré, il attaquait avec verve le système dominateur et rapace, les mauvais comportements sociaux... Le rappeur a laissé plusieurs titres devenus cultes en héritage auprès de la jeunesse consciente, « Raha maty aho », devenu l'hymne de ralliement suite à sa disparition, « Tifi-danitra » et d'autres.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.