L'Arabie Saoudite a réuni les 22 pays de la Ligue arabe et les 57 États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), dans le cadre d'un Sommet extraordinaire sur la situation en Palestine et au Liban.
Lors de son discours à l'ouverture de cette rencontre, à Riyad, la capitale du royaume, hier, lundi 11 novembre 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à une solidarité islamique et à une action internationale urgente pour restaurer la paix en Palestine et au Liban. Aussi a-t-il dénoncé les violences «intolérables» infligées aux civils ; non sans engager le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) à imposer un cessez-le-feu immédiat.
«La situation en Palestine et au Liban constitue une tragédie humanitaire d'une ampleur sans précédent». C'est le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui interpelle ainsi à nouveau la communauté internationale sur le désastre humanitaire qui continue à Gaza (en Palestine) et au Liban. Lors de son discours hier, lundi 11 novembre 2024, à l'ouverture d'un Sommet extraordinaire sur la situation en Palestine et au Liban, à Riyad, auquel l'Arabie Saoudite a convié les 22 pays de la Ligue arabe et les 57 États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), le chef de l'Etat sénégalais a appelé, à une solidarité islamique et à une action internationale urgente pour faire face à l'escalade des violences en Palestine et au Liban.
«Nous ne pouvons plus rester silencieux face à la souffrance quotidienne du peuple palestinien et aux violations répétées des droits fondamentaux», a déclaré le président Faye dans Apanews (APA), insistant sur la nécessité d'une réaction internationale coordonnée. Selon lui, la violence perpétrée contre les Palestiniens dépasse largement le conflit régional, et appelle à une mobilisation globale en faveur de la dignité humaine et de la justice.
APPEL AU RASSEMBLEMENT DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE «POUR FAIRE CESSER LES VIOLENCES ET RESTAURER LA PAIX DANS LA REGION»
Revenant sur le rôle central que le Sénégal entend jouer dans la défense des droits des Palestiniens, Bassirou Diomaye Faye a invité le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire preuve de détermination dans la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat et d'un arrêt des hostilités dans la région. «Nous exhortons la communauté internationale à se rassembler pour faire cesser les violences et restaurer la paix dans la région», a-t-il insisté.
Aussi le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a-t-il dénoncé les souffrances infligées aux civils dans la bande de Gaza, évoquant un «déchirement de l'humanité tout entière», rapporte le site d'informations Apanews. Et de rappeler que les familles palestiniennes sont confrontées à des attaques quotidiennes, des déplacements forcés et à des conditions de vie marquées par une extrême précarité. Cette crise, a-t-il souligné, exige une réponse proportionnée et des actions concrètes pour protéger les vies innocentes menacées.
«Ce que vit aujourd'hui le peuple palestinien et les civils libanais sous nos yeux ne peut pas être ignoré. Le Sénégal réaffirme son soutien sans faille à une solution politique juste, basée sur une paix durable et le respect des droits internationaux», a réitéré le président Diomaye Faye, avant d'appeler l'OCI à intensifier ses efforts pour un soutien multilatéral à la Palestine et au Liban.
«RENFORCER LE SOUTIEN ET LA SOLIDARITE DE LA OUMMA ISLAMIQUE» ENVERS LA PALESTINE ET LE LIBAN ET «PROMOUVOIR UNE PAIX DURABLE DANS LA REGION»
D'ailleurs, ce sommet de Riyad vise à «renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région». Déjà, lors du Sommet de l'OCI, au mois de mai, à Banjul, le président Bassirou Diomaye Faye avait déclaré que le Sénégal était «particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza», dénonçant «le regard indifférent de la communauté internationale», «l'inertie du Conseil de Sécurité» et le «mépris des règles humanitaires les plus élémentaires».
Soutien de longue date des Palestiniens, le Sénégal préside le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, créé en novembre 1975 par les Nations Unies (ONU). Et, «en tant que président nouvellement élu du Sénégal», un membre fondateur de l'OCI, créée en septembre 1969 suite à l'incendie criminel de la troisième mosquée de l'Islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjdi Al Aqsa à Jérusalem, le président Diomaye Faye avait renouvelé «le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et soeurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies». Alors avait-il également appelé à «une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d'une paix durable dans la région»