Hier mardi, deux élèves ont été blessés après être tombés d'une rame de métro, ligne 4, à la station de Denden, dans le gouvernorat de Manouba.
Bien que leurs blessures aient été qualifiées de légères, cet incident met en lumière un problème récurrent et grave qui touche les transports publics en Tunisie : l'absence de réformes et de mesures de sécurité efficaces.
En effet, les transports publics, notamment le métro de Tunis, sont utilisés quotidiennement par des milliers de Tunisiens, principalement des étudiants et des travailleurs. Pourtant, des incidents similaires à celui de Denden sont fréquents, soulignant des lacunes dans la sécurité et l'entretien des infrastructures. La question de la vétusté des équipements, la surcharge des rames et le manque de supervision en gare sont autant de facteurs qui contribuent à la mise en danger des usagers.
Les autorités semblent avoir pris conscience du problème, mais les réformes tardent à se concrétiser. La modernisation du métro, la mise en place de mesures de sécurité renforcées, et l'amélioration des conditions de travail des conducteurs sont des priorités urgentes pour éviter des accidents plus graves à l'avenir. Il est également essentiel de repenser l'organisation du service pour répondre à la demande croissante, notamment en matière de fréquence et de capacité des rames.