Pris en flagrant délit alors qu'ils prenaient en photo leur bulletin de vote dimanche, Mohamed Irshad Hossen Bhugaloo, un habitant de Plaine-des-Papayes, âgé de 29 ans, et un dénommé Moosafeer Meema Azam, ont été traduits en cour de district de Pamplemousses lundi. Bhugaloo a été surpris par un Directing Clerk alors qu'il se trouvait dans l'isoloir d'une salle de classe de l'école du gouvernement de Plaine-des-Papayes, qui faisait office de bureau de vote. Ce dernier a alerté le Senior Presiding Officer (SPO) du centre qui, à son tour, a informé le Returning Officer (RO) de la situation.
Sollicitée, la police a alors arrêté le jeune homme avant de le conduire au poste de la localité où son téléphone portable a été sécurisé. Aux enquêteurs, l'individu a avoué avoir, bel et bien, tenté de faire le malin et il a été autorisé à rentrer chez lui sur parole. Le même scénario s'est produit au même centre de vote impliquant, cette fois, Moosafeer Meema Azam. Lors de leur comparution en cour de district de Pamplemousses, une charge provisoire de Breach of National Assembly Election Regulations a été retenue contre les deux hommes, qui ont dû chacun s'acquitter d'une caution de Rs 4 000 et d'une reconnaissance de dette de Rs 20 000.
À Rivière-du-Rempart, cette fois, Anil Kumar Keesoon, alias Manoj, a été surpris commettant le même délit lorsqu'il est allé accomplir son devoir civique à l'école du gouvernement sir Aneerood Jugnauth. Ce menuisier de 59 ans, employé au ministère de l'Éducation, a déclaré aux policiers qu'il avait pris la photo de son bulletin de vote pour le montrer à ses amis au cas où ces derniers lui poseraient des questions. Il a comparu en cour de district de Rivière-du-Rempart et une charge provisoire de unlawfully taking a photo of a ballot papier inside a voting room a été retenue contre lui.
Toutefois, le quinquagénaire a retrouvé la liberté contre une caution de Rs 3 000 et la signature d'une reconnaissance de dette de Rs 10 000. Il faut noter que photographier son bulletin de vote constitue un délit et que toute personne trouvée coupable risque une peine d'emprisonnement ne dépassant pas deux ans sans possibilité d'amende.