L'essai-erreur est une méthode d'apprentissage universelle souvent sous-estimée dans un monde qui privilégie plutôt la perfection et la rapidité. Ce processus consiste à tenter quelque chose et à apprendre de ses erreurs. Il est au coeur de nombreuses découvertes tant scientifiques que personnelles.
"La circulation alternée" à certaines heures de la journée, dernière trouvaille des autorités du Gouvernement, de la Ville-province de Kinshasa et quelques structures apparentées pour venir à bout des embouteillages à Kinshasa est une mesure expérimentale qui s'inscrit, visiblement, dans une démarche d'essai-erreur. Lancée depuis le 27 octobre dernier, cette formule alambiquée peine à résoudre l'équation des embouteillages sur les artères de la Capitale de la République Démocratique du Congo. Elle a davantage compliqué la circulation des Kinoises et kinois, avec pour conséquence, la majoration exagérée des prix de la course, les demi-terrains ; la réapparition de la fameuse ligne 11, la rareté des moyens de transport en commun, des bouchons monstres que d'ordinaire...
Si côté officiel, l'on se félicite de cette expérience, il s'observe de l'énervement côté usagers de la route. Il faut une heure, voire plus pour un trajet de 15 à 20 minutes...
Il est temps de repenser la formule à la veille du mois de décembre, un mois fatidique pour les kinois qui, généralement, n'attendent que la fin de l'année pour tout acheter pour les fêtes de fin d'année.
Dans une démarche d'essai-erreur, il n'y a pas de honte à faire marche-arrière, surtout si l'on n'a pas récolté des résultats escomptés. La marche-arrière, c'est aussi une étape dans le cheminement vers le succès. Ne commet pas d'erreur que celui qui ne fait rien. En embrassant nos erreurs et en apprenant d'elles, nous ouvrons un monde de possibilités. Cette approche peut mener vers des découvertes inattendues et enrichissantes. Il y a lieu de cesser de craindre l'erreur et de commencer à la célébrer comme un pas essentiel vers l'accomplissement. Le célèbre Thomas Edison disait : "Je n'ai pas échoué. J'ai simplement trouvé 10.000 façons qui ne fonctionnent pas. La résilience face à l'échec est ce qui distingue les innovateurs.