LIBREVILLE — Les Gabonais sont appelés le 16 novembre aux urnes pour se prononcer sur une réforme visant à modifier la Constitution de leur pays, rédigée en 1960, déjà modifiée dans les années 90 et héritière de la longue et forte influence du Parti démocratique gabonais (PDG), notamment, sur la vie publique et privée. Le gouvernement de la transition arrivé au pouvoir le 30 août 2023 a proposé cette réforme qui diviserait les Gabonais; le texte portant les modifications n'ayant pas été suffisamment vulgarisé, ou expliqué à travers le pays, se défendent les uns ou encore fait l'objet d'une profonde analyse interactive de son contenu, se défendent les autres.
Après une courte campagne qui a débuté le 10 novembre pour que les différentes parties arrivent à convaincre, le gouvernement de la transition dirigé par des militaires essayent de convaincre une majorité de personnes de voter 'oui' . De même, ici et là à travers le pays des leaders politiques et certaines associations appellent à voter "non".
Les prochains jours apporteront la réponse tant attendue sur ce référendum suscite peu d'enthousiasme.
Le Gabon, peuplé d'un peu moins de 2 millions d'habitants. le nombre des électeurs invité à se rendre aux urnes n'a pas été communiqué et l'opération de révision de la liste électorale n'a pas eu lieu.
Pour rappel, le Referendum est une procédure permettant de consulter directement les électeurs sur une question ou sur un texte. Un référendum peut être de portée nationale ou de portée locale. En clair, il revient au Gabonais d'approuver ou de rejeter une mesure proposée par l'équipe de la transition. Nous y reviendrons.