- Les réserves de change du Kenya atteignent leur plus haut niveau depuis trois ans, à 9,32 milliards de dollars le 7 novembre, dépassant l'objectif minimum de la banque centrale, qui est de couvrir quatre mois d'importations.
- La croissance, qui en est à sa dixième semaine, soutenue par un déboursement de 600 millions de dollars du FMI, stabilise le shilling kenyan à 129 pour un dollar pendant sept sessions consécutives.
- La monnaie kényane reste stable face aux craintes mondiales de protectionnisme commercial et de pression inflationniste sous la réélection de Donald Trump.
Les réserves de change du Kenya ont atteint leur plus haut niveau depuis trois ans, atteignant 9,32 milliards de dollars le 7 novembre, selon la banque centrale.
Cela représente une augmentation de 8,6 % par rapport à la semaine précédente et permet de couvrir 4,8 mois d'importations, ce qui dépasse l'objectif minimum de quatre mois fixé par la banque centrale pour se prémunir contre les chocs économiques. La croissance, qui en est à sa dixième semaine, a été soutenue par un déboursement de 600 millions de dollars du FMI.
La monnaie kényane, le shilling, s'est maintenue à 129 pour un dollar pendant sept séances consécutives jusqu'au 13 novembre, contrastant avec les baisses d'autres marchés émergents confrontés aux craintes du protectionnisme commercial américain et à la pression inflationniste sous la réélection de Donald Trump.
La stabilité de la monnaie kenyane et l'augmentation des réserves de change reflètent un afflux important de capitaux et une gestion efficace de la banque centrale. Les réserves de change ont augmenté de 40 % depuis le début de l'année, soutenues par des envois de fonds réguliers, la principale source de devises étrangères du Kenya, et par l'augmentation des recettes d'exportation. La demande accrue des investisseurs étrangers pour des titres en monnaie locale a également contribué à l'augmentation des réserves. En juin, le Kenya a refinancé avec succès un euro-obligation de 2 milliards de dollars, renforçant ainsi la stabilité fiscale alors qu'il fait face aux incertitudes économiques mondiales.