Gustave Azebaze critique la gestion de la catastrophe de Dschang : une logistique insuffisante
La catastrophe de Dschang continue de susciter une vive émotion au Cameroun. L'éditorialiste et analyste politique Gustave Azebaze s'est exprimé avec force, soulignant les failles dans la gestion de la situation. « Comment comprendre que nous sommes incapables de retrouver des corps ? Ce n'est pas un crash d'avion », a-t-il déclaré, pointant du doigt les manques de moyens déployés pour retrouver les victimes. Selon lui, le Cameroun aurait dû mobiliser une vraie logistique pour faire face à cette situation difficile.
Azebaze met en évidence ce qu'il perçoit comme un manque d'efficacité dans les niveaux de décision : « Si nous étions dans un État où les niveaux de décision fonctionnaient, nous ne serions pas là. » Ce constat acerbe résonne particulièrement dans un contexte où les populations camerounaises demandent davantage de transparence et de moyens dans la gestion des crises.
Une gestion de crise qui interroge
Pour Azebaze, il est inconcevable de ne pas disposer du matériel nécessaire pour mener à bien les recherches. « Dire qu'il n'y a pas de matériel, c'est une insulte », affirme-t-il. Cette déclaration reflète la colère et l'incompréhension d'une partie de la population qui estime que des moyens de secours et de recherche adaptés auraient pu améliorer l'efficacité des interventions.
Dans le cas de la catastrophe de Dschang, le terrain accidenté et les conditions météorologiques ont rendu les opérations de secours complexes. Cependant, Azebaze appelle à un sursaut et à une meilleure organisation pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise.
Mobiliser les moyens pour une réponse rapide et efficace
Cette situation met en lumière les défis auxquels le Cameroun est confronté en matière de logistique de secours en milieu hostile. Azebaze interpelle les autorités pour qu'elles investissent dans des infrastructures et des moyens de recherche performants. Pour lui, une logistique à la hauteur des enjeux permettrait de faire face aux catastrophes de manière plus rapide et efficace.
Ce message interpelle au-delà de la situation de Dschang, appelant les décideurs à renforcer la préparation aux crises pour mieux protéger la population. L'affaire pourrait bien devenir un levier de pression pour une réforme dans la gestion des urgences.