- Le ministre des finances du Nigeria prévoit d'émettre une euro-obligation de 1,7 milliard de dollars et 500 millions de dollars d'obligations islamiques (sukuk) pour financer le budget de 2024.
- Le plan d'emprunt doit être présenté aux législateurs pour approbation, dans le cadre de la loi de finances amendée pour le Nigeria 2024.
- Le Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique, est confronté à des tensions budgétaires dues à des problèmes de production pétrolière, à des recettes fiscales limitées et à des problèmes de diversification économique.
Le ministre nigérian des finances, Wale Edun, a annoncé son intention d'émettre une euro-obligation de 1,7 milliard de dollars et 500 millions de dollars d'obligations islamiques (sukuk) dans le cadre de sa stratégie de financement du budget 2024. Les autorités s'efforcent de présenter le plan d'emprunt aux législateurs cette année, dans l'espoir d'une approbation rapide.
Ces obligations font partie de la loi de finances modifiée du Nigéria pour 2024. Cela fait suite à la récente vente nationale par le Nigeria de 900 millions de dollars d'obligations libellées en dollars en septembre pour soutenir les besoins budgétaires.
Premier producteur de pétrole en Afrique, le Nigeria est confronté à des tensions budgétaires dues aux difficultés de la production pétrolière, aux recettes fiscales limitées et à la faible diversification de l'économie, ce qui a un impact sur les finances publiques.
Points clés à retenir
L'utilisation par le Nigeria d'euro-obligations et d'obligations sukuk met en évidence son approche diversifiée du financement dans un contexte de pressions budgétaires dues à l'interruption des recettes pétrolières et à la faiblesse des recettes fiscales. En faisant appel aux marchés internationaux et nationaux de la dette, le Nigeria cherche à stabiliser ses finances tout en s'efforçant d'améliorer les flux de recettes et de renforcer la résistance de l'économie face aux défis budgétaires actuels.