À peine sorti, il est déjà à l'affiche du Cinepax Ambodivona. Gladiator II est à découvrir sur grand écran depuis mercredi. 24 ans après le premier volet, le film de Ridley Scott plonge les spectateurs dans un Rome dirigé par des empereurs tyranniques. Des années après la mort du vénéré Maximus, le jeune Lucius se voit rattrapé par son passé pendant lequel l'appel du sang bleu est plus fort que jamais.
Évidemment, les circonstances ont amené le héros dans l'arène de Rome pour le bon plaisir de la haute société. Avec les notes de l'incontournable « Elysium » de Hans Zimmer, la nostalgie du premier film s'intègre et s'emboîte au bon moment. Si Paul Mescal ne dégage pas l'inégalable charisme de Russel Crowe dans le premier volet, son personnage complètement différent du premier, est doté d'une aura particulière qui ne souffre pas de la comparaison. Pedro Pascal et Denzel Washington enrichissent le casting à tel point que ce dernier risque même de voler la vedette aux autres.
Le premier étant un général adoubé, le second est un fin stratège qui fait bouger les pions sur le grand échiquier. D'esclave d'empereur à propriétaire de gladiateurs, il a su se hisser presque sur le trône impérial de ce grand empire juste après un... ouistiti. Si le film a été un pari risqué pour Ridley Scott, il a su trouver un bon équilibre en matière de cadence. Entre drame, combat et stratégies politiques, bagarres, complots et manipulations ne sont pas à exclure. Bien que le film souffre des mauvaises critiques des médias internationaux, certaines répliques deviendront certainement des citations de films. Parmi les plus marquantes, « Ce que l'on fait dans sa vie résonne dans l'éternité... », il y a matière à réflexion.