L'Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) et l'Agence burkinabè de normalisation, de métrologie et de la qualité, (ABNORM) organisent, les 14 et 15 novembre 2024, à Ouagadougou, la 34e édition des journées nationales de la qualité et la 13e édition du prix burkinabè de la qualité autour du thème : « qualité et optimalisation des ressources au service de la résilience de l'économie nationale ».
Promouvoir la qualité comme une valeur partagée et un gage de succès. C'est ce à quoi s'attèlent les entreprises (publiques et privées) du Burkina Faso. Dans cette optique, des journées nationales de la qualité et un prix burkinabè de la qualité se tiennent chaque année. L'édition 2024 a lieu, les 14 et 15 novembre à Ouagadougou.
Placées sur le thème :
« qualité et optimalisation des ressources au service de la résilience de l'économie nationale », ces journées sont un cadre pour les acteurs d'échanger et d'aboutir à un plan d'action sur la promotion et l'intégration des outils qualité des différents secteurs économiques. Ainsi, à travers différentes communications, les participants vont saisir non seulement l'importance d'intégrer dans leurs organisations les outils qualité, mais également comprendre qu'un changement de culture est nécessaire dans le management des organisations, a fait savoir le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Serge Poda.
« Ces échanges apporteront certainement une valeur ajoutée pour les actions déjà engagées dans le cadre du soutien à la résilience et à la relance économique », a-t-il souligné.
Selon le président du conseil d'administration de l'Agence burkinabè de normalisation, de métrologie et de la qualité (ABNORM), Daouda Ouédraogo, c'est une activité qui vise à magnifier la qualité, faire la promotion de la qualité. Car, « nous sommes dans un monde de plus en plus exigeant en termes de qualité et de concurrence. Ne peut survivre que l'entreprise qui met de la qualité dans ses produits. Toutes les entreprises sont concernées », a-t-il renchéri.
Pour le ministre, le thème de la présente édition invite toutes les parties prenantes à mieux cerner l'ensemble des dimensions de la qualité en créant une adéquation entre l'allocation rigoureuse des ressources et les exigences inhérentes au contexte économique actuel.
« La qualité incarne l'engagement de chaque secteur, chaque acteur, qu'il soit producteur, distributeur ou consommateur, à s'assurer que ce qui lui est offert est à la hauteur des attentes. La double crise sécuritaire et humanitaire nous interpelle tous non seulement pour repenser notre plan de développement, mais aussi adopter un mode de gouvernance en vue d'accroître la résilience des entreprises. Les organismes publics et privés doivent améliorer leurs performances en mettant l'accent sur la qualité », a-t-il indiqué.
De la qualité dans les produits
Pour le représentant des parrains, par ailleurs secrétaire général de l'Office nationale de l'eau et de l'assainissement (ONEA), Blaise Djiguemdé, le thème les interpelle sur les modes de gouvernance face aux exigences croissantes des citoyens consommateurs et entreprises en matière de qualité des produits et services.
« Les organisations se doivent d'intégrer dans leur fonctionnement de nouveaux modes de gestion, car la résilience de nos organisations passe par la satisfaction du client, l'amélioration des processus et le respect des exigences prescrites », a-t-il soutenu. Et de préciser que la tenue sans interruption de ces journées nationales de la qualité témoigne de la persévérance et de la détermination de l'Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) à vulgariser les démarches qualité et productivité pour accompagner la modernisation des entreprises et soutenir le développement économique et social au Burkina.
Pour réussir l'industrialisation, à écouter M. Poda, il faut favoriser la compétitivité et la résilience des entreprises. Cela ne peut se faire sans une réelle culture de la qualité qui exige la satisfaction des clients et la prise en compte des besoins et attentes des parties intéressées, a laissé entendre le ministre. « Engageons-nous donc à promouvoir la qualité comme une valeur partagée. Nous avons le talent et la détermination nécessaire pour faire du made in Burkina Faso plus qu'une réalité », a souhaité Serge Poda. A l'occasion, le ministre en charge de l'industrie a visité des stands d'exposition des entreprises.