Sénégal: Ziguinchor - Des militantes de la paix déplorent la violence notées dans la campagne

Ziguinchor — La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC), par la voix de sa présidente, Ndèye Marie Diédhiou Thiam, a déploré, jeudi, les scènes de violences physiques, verbales et autres intimidations "notées dans certaines zones du pays" depuis le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées de dimanche.

"Les scènes de violences physiques, verbales et autres intimidations notées dans certaines zones du pays durant cette campagne électorale qui tire à sa fin, font craindre des lendemains incertains pour notre pays et sa jeune démocratie", a déclaré Mme Thiam, lors d'un point de presse.

Elle rappelé que "la violence, qu'elle soit physique, psychologique ou verbale, est une dégradation inacceptable de la dignité humaine".

"Elle engendre la douleur, le traumatisme et la souffrance, non seulement pour ceux qui sont victimes, mais aussi pour les communautés et la société dans son ensemble. Elle brise les liens sociaux, détruit la confiance et crée un cycle de peur et de désespoir", a-t-elle soutenu.

Ces actes ne devraient jamais être promus, a-t-elle insisté, faisant allusion aux scènes de violences notées récemment à Saint- Louis (nord), Dakar (ouest) et Koungheul (centre).

Elle estime qu"'ils sont le reflet d'une perte d'humanité et d'empathie, où la compréhension et la compassion laissent place à la brutalité

"Le Sénégal, vitrine de la démocratie en Afrique, se place aujourd'hui à la croisée des chemins à quelques jours de la date historique du 17 novembre 2024, jour des élections législatives anticipées", a dit la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

"Nous devons toutes et tous nous lever contre ces violences électorales, en exigeant justice pour les victimes et en soutenant des politiques qui proposent des solutions pacifiques", a plaidé Ndèye Marie Diédhiou Thiam.

Pour elle, "éduquer les générations futures aux valeurs du dialogue et la compréhension est essentiel".

"Nous restons convaincues que la violence n'est pas une solution mais plutôt un problème. Construisons ensemble un Sénégal où règnent l'amour, la paix et le respect mutuel pour un changement positif", a lancé Mme Diédhiou.

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