Alger — Dans un mélange indu du commentaire et de la déclaration officielle établie, un organe de la presse privée a, abusivement, attribué au président de la République des propos sans fondement. Ces propos auraient été, selon cet organe, tenus par le ministre des Affaires étrangères au nom du président de la République à l'occasion du dernier Sommet arabo-islamique de Riyad, indique le Ministère dans un communiqué.
Comme en font foi la version écrite, autant qu'audiovisuelle, la déclaration algérienne au Sommet de Riyad n'appelle, en aucune manière et sous quelque forme que ce soit, à une réédition de l'embargo arabe de 1973.
Une simple lecture de cette déclaration suffirait à constater que les sanctions politiques, diplomatiques, économiques et militaires dont il est question sont celles dont l'Algérie appelle à imposer à l'entité sioniste pour l'agression, le génocide, ainsi que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité qu'elle perpétue impunément à Ghaza et dans l'ensemble de la région, selon la même source.