L'actualité du football africain s'anime avec une nouvelle stratégie du président de la FECAFOOT. Samuel Eto'o, initialement pressenti pour briguer la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF) en 2025, a revu ses ambitions.
L'ancien capitaine des Lions Indomptables, qui dirige la FECAFOOT depuis trois ans, a finalement opté pour une candidature au Comité Exécutif (COMEX) de la CAF. Cette décision le place en confrontation directe avec son compatriote Seidou Mbombo Njoya, actuel vice-président de l'instance continentale.
Cependant, la candidature d'Eto'o pourrait se heurter à des obstacles majeurs. Une condamnation pour fraude fiscale en Espagne et des sanctions de la CAF pour violations des principes éthiques pèsent lourdement sur ses perspectives. Le jury d'appel de la CAF devrait d'ailleurs se prononcer avant la fin de l'année.
Face à ces incertitudes, le président de la FECAFOOT a élaboré un plan alternatif. Il soutient la candidature du Congolais Jean Blaise Mayolas, une stratégie visant à écarter Mbombo Njoya de la vice-présidence de la CAF. Une tentative similaire auprès du président de la Fédération centrafricaine de football s'est soldée par un refus.
Cette manoeuvre pourrait également impacter l'avenir d'Eto'o à la tête de la FECAFOOT, un rejet de sa candidature au COMEX pouvant compromettre ses chances de réélection à la présidence de la fédération camerounaise.