Dakar — Les têtes des listes de candidats aux élections législatives anticipées de dimanche ont continué vendredi à tenter de convaincre les électeurs, quelques heures avant la clôture officielle de la campagne électorale.
Ousmane Sonko, qui dirige la liste nationale du parti au pouvoir les Patriotes africains du Sénégal pour l'éthique, le travail et la fraternité (PASTEF) est attendu dans la soirée à Bignona. A 22 heures 30, un entretien qu'il a accordé à la télévision privée Walf Tv va être diffusé.
Dans la matinée, il a sillonné, à la tête d'une caravane, des quartiers et communes de la capitale, notamment Yoff, Ouakam, Dakar Plateau, Médina.
Sam Sa Kaddu, une coalition d'opposants dont la liste nationale est dirigée par le maire de Dakar, Barthélemy Dias, prévoit de tenir un meeting de clôture à Rufisque.
L'ancien Premier ministre, Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jam Ak Njariñ va s'adresser aux électeurs par le biais de sorties médiatiques, notamment sur la télévision privée Walf Tv à 21 heures.
D'autres candidats à la députation poursuivent leurs activités de proximité pour convaincre les électeurs.
Le chef de l'État Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir le 24 mars dernier a prononcé le 12 octobre dernier, la dissolution de l'Assemblée nationale alors contrôlée par la coalition de l'ancien président Macky Sall.
Le nouveau chef de l'Etat avait dans la foulée, convoqué les plus de 7 millions d'électeurs aux urnes dimanche 17 novembre 2024 pour choisir les 165 députés de la 15e législature.
Quarante et une listes de candidats sont en lice pour briguer les suffrages des Sénégalais dans ce scrutin législatif.
L'ex-président sénégalais, investie tête de liste nationale d'une coalition d'opposition, fait campagne depuis le Maroc via les réseaux sociaux.
Les 21 jours de campagne ont été émaillés d'incidents souvent violents comme ceux survenus lundi à Saint-Louis, dans le nord du pays, lors du passage dans cette ville de la caravane d'une coalition de partis d'opposition.
Quatre-vingt et une personnes, "essentiellement des gardes du corps", selon la police, ont été arrêtées, placées sous mandat de dépôt, et seront jugées en flagrant délit le 2 décembre prochain.
Elles ont été inculpées pour vol avec violence, port d'armes sans autorisation et violation de l'arrêté du 22 octobre 2024 du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, interdisant le port d'armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024.