Algérie: La loi de finances 2025 permettra au pays d'occuper une place de premier plan

ALGER — Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, a affirmé, samedi, que le texte de loi de finances 2025, adopté par les deux chambres du Parlement, reprenait tous les engagements du président de la République, ce qui permettra à l'Algérie d'occuper une place de premier plan sur l'échiquier économique et politique.

Dans une allocution prononcée à l'issue d'une plénière qu'il a présidée au Conseil de la nation, consacrée au vote du texte de loi de finances 2025, M. Goudjil a précisé que ce texte, coïncidant avec la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution et le début du second mandat présidentiel du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "reprend tous les engagements passés et futurs du président et constitue le point de départ d'une nouvelle étape qui permettra à l'Algérie d'occuper une place de premier plan sur l'échiquier économique et politique".

Le président de la chambre haute du Parlement a ajouté que l'ensemble des dispositions de la loi de finances adoptée "incarnent la devise du 1er Novembre +Par le peuple et pour le peuple+, ce qui est une source de fierté", considérant que le mandat actuel du président de la République était mené sous le signe de la réalisation de la croissance et de l'indépendance économique et de l'atteinte de l'autosuffisance, qui sont denature à renforcer la décision politique et à préserver son indépendance.

Pour M. Goudjil, l'Algérie vit une étape historique marquée par des soubresauts à l'échelle mondiale, dans laquelle le référent novembriste s'avère très important, comme l'a souligné le président de la République dès le début de son premier mandat.

Aussi, a-t-il appelé à poursuive la lutte et à demeurer vigilant et mobilisé pour la patrie, qui est ciblée en raison de ses positions constantes et de son attachement à une diplomatie authentique et concrète qui tranche avec la "diplomatie de façade" pratiquée par certains pays.

Après avoir rappelé la visite du chef d'état-major de l'armée de l'entité sioniste au Maroc et ses menaces à l'endroit de l'Algérie, M. Goudjil s'est interrogé sur la notion de "frères" chez le voisin marocain, soulignant que l'Algérie fait clairement la distinction entre l'occupation marocaine et le peuple marocain, tout comme elle distinguait, par le passé, entre le peuple français de la colonisation française.

Par ailleurs, M. Goudjil a indiqué avoir saisi la Cour constitutionnelle sur la constitutionnalité de quatre (4) amendements introduits par l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le projet de loi de finances (PLF) 2025.

Lors de cette plénière, les membres du Conseil de la nation ont adopté le texte de loi, tel que recommandé dans le rapport complémentaire de la commission des affaires économiques et financières du Conseil, qui, ce faisant, a préconisé la saisine de la Cour constitutionnelle concernant quatre (4) amendements introduits par l'APN dans le PLF 2025, et ce, conformément à l'article 193 de la Constitution. Il s'agit des articles 23, 29, 33 et 55 modifiés, qui se rapportent à des mesures fiscales.

Dans son rapport complémentaire, la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation a salué les dispositions et mesures contenues dans le texte de loi de finances 2025, considérant que celles-ci visaient à "concrétiser les différentes décisions prises par les hautes autorités du pays, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dès son investiture pour un second mandat présidentiel en faveur d'une Algérie nouvelle et victorieuse".

Ces mesures portent sur "la hiérarchisation des priorités en matière de dépenses publiques, le soutien à l'investissement, le financement des grands projets stratégiques, notamment dans les secteurs des mines et des transports, la consécration du caractère social de l'Etat, à travers la préservation des acquis réalisés lors du précédent mandat et leur renforcement par des mesures inédites, tout en veillant à suivre les ressources pour appuyer le développement socioéconomique et diversifier l'économie nationale".

La commission a également recommandé dans son rapport complémentaire de poursuivre les efforts visant à améliorer les performances des finances publiques, à accélérer le processus de transition numérique, à contenir le marché informel, à améliorer le climat des affaires, à développer l'entrepreneuriat et le E-paiement et à réviser la politique de subvention.

La commission a aussi appelé à intensifier les efforts pour diversifier l'économie, encourager l'investissement générateur d'emplois, renforcer la sécurité hydrique et alimentaire et associer l'université dans la recherche de solutions scientifiques durables qui permettent de relever les défis auxquels le pays est confronté.

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