Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela a lancé officiellement la plateforme d'insertion et de distribution en ligne du Journal officiel du Faso (Jobf) et celle de diffusion du droit burkinabè, vendredi 15 novembre 2024, à Ouagadougou.
La dématérialisation des procédures administratives est une préoccupation des autorités actuelles. Ainsi, conformément à sa mission de diffuser la règle de droit, le secrétariat général du gouvernement et du conseil des ministres met à la disposition du public burkinabè deux solutions électroniques. Il s'agit des plateformes « Legi-burkina» de la Législation du Burkina et « Jobf » du Journal officiel du Faso.
Ces deux outils ont été officiellement lancés par le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, vendredi 15 novembre 2024, à Ouagadougou. Gérées par le secrétariat général du gouvernement, ces plateformes permettent d'interagir avec les usagers à distance, de leur offrir une base de textes juridiques en ligne et de procéder à des insertions au journal officiel en ligne.
La ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo, prononçant le discours du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, a indiqué que cette orientation vient renforcer celles déjà données depuis le début de la Transition pour accélérer la dynamique de dématéria-lisation des procédures et services dans l'administration afin de la moderniser et la rendre plus efficace.
Une avancée importante
« Je me réjouis de voir que conformément aux orientations et dans la dynamique d'enrayer résolument les difficultés que rencontrent les populations, chaque département s'attelle à mettre en place des plateformes qui dématérialisent les services et procédures les plus demandés », a déclaré Mme Zerbo. Elle a évoqué notamment les plateformes « eBulletins », « eCasier-judi-ciaire », « eConseil des ministres », « eTimbre », « eContravention » ainsi que les plateformes de demande d'agréments des ministères en charge de l'eau, de l'urbanisme, de la transition digitale...
Pour la ministre, il s'agit d'une avancée importante pour le Burkina au regard de la nécessité de ces textes pour les administrations, les entreprises et les concitoyens de façon générale, mais surtout les difficultés que ces entités rencontraient pour y accéder. Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré, a précisé que ces deux plateformes ont été développées sous la coordination des informaticiens de sa structure en collaboration avec le ministère en charge de la transition digitale, et celui de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale.
« Elles sont ouvertes au public en tout temps et en tout lieu et désormais le citoyen sait en matière de droit positif burkinabè, où se trouvent les documents », a confié M. Traoré. Il a saisi cette opportunité pour remercier tous les acteurs pour leur rôle déterminant dans la réalisation de ce projet. Le ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l'Economie numérique, Sidi Mohamed Raliou, présent au Burkina dans le cadre de la 19e édition de la semaine du numérique a assisté au lancement de ces plateformes.
Il s'est dit émerveillé par l'enseignement si important de ces outils mis à la disposition des populations. « C'est un partage d'expérience et je puisse assurer que nous allons mettre tout en oeuvre pour déployer le même service au Niger », a fait savoir l'hôte de Ouagadougou.