Une statistique choquante vient d'être dévoilée à l'Assemblée nationale du Cameroun : 80% de la population active serait au chômage, selon les déclarations du député Gabriel Fandja, président de la commission de l'éducation.
Cette révélation bouleversante, faite le 13 novembre 2024, met en lumière l'ampleur de la crise de l'emploi qui frappe le pays. Sur 100 Camerounais en âge de travailler, seuls 20 occuperaient un emploi formel, une situation qui soulève de vives inquiétudes quant à l'avenir économique et social du pays.
Issa Tchiroma Bakary, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), a réagi à ces chiffres alarmants en pointant du doigt l'inadéquation entre la formation dispensée et les besoins réels du marché du travail. Cette déconnexion entre l'offre éducative et les exigences professionnelles apparaît comme l'une des causes majeures de ce chômage massif.
Les enjeux majeurs identifiés :
- L'urgence d'une réforme du système éducatif
- La nécessité d'adapter les formations aux besoins du marché
- Le développement de programmes de formation professionnelle ciblés
- La création d'opportunités d'emploi durables
- Le soutien à l'entrepreneuriat local
Cette situation critique soulève plusieurs questions :
- Comment réorienter le système éducatif pour mieux répondre aux besoins du marché ?
- Quelles mesures d'urgence peuvent être mises en place pour stimuler l'emploi ?
- Comment favoriser l'adéquation entre formation et emploi ?
- Quel rôle peuvent jouer les entreprises dans la formation professionnelle ?
Face à ces chiffres préoccupants, la nécessité d'une action concertée entre le gouvernement, le secteur privé et les institutions éducatives apparaît comme une priorité absolue pour redresser la situation de l'emploi au Cameroun.