Congo-Brazzaville: Compétences locales - 75 jeunes en formation par Akieni Academy

Akieni Academy a présenté officiellement sa première promotion d'étudiants, le 15 novembre dernier à Brazzaville, en présence du ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lezin Moungalla. Ils sont 75 candidats qui ont été retenus sur les 1740 présélectionnés en ligne entre juillet et août 2024, au cours d'un processus d'évaluation rigoureux visant à ne retenir que les meilleurs talents au Congo et dans la sous-région.

Entreprise congolaise implantée au Congo depuis bientôt deux ans et spécialisée dans la transformation digitale, Akieni a une vision internationale dans le but de toucher la sous-région et au-delà. Cette société fondée par Akieni, leader de la transformation numérique et des solutions logicielles au Congo, veut également accompagner tous les organismes publics et privés dans tous leurs projets y relatifs. Elle vient de mettre en place un projet intitulé " Akieni Academy" qui offrira une formation gratuite de six mois en Développement Python & Science des données, Développement Full Stack, et en Conception UX/UI à des talents de 16 à 30 ans, afin de combler le manque de compétences locales et de favoriser leur insertion dans le marché du travail.

La journée a été marquée non seulement par la présentation officielle de l'équipe Akieni et du programme Akieni Academy, mais aussi par une conférence sur « L'importance des compétences tech au Congo » ; des ateliers et débats sur les besoins du marché de la technonologie, le déficit de compétences et l'insertion professionnelle des jeunes ; et une table ronde sur les perspectives des métiers Tech de demain.

Auriane Elion, HR manager chez Akieni, et conseillère pédagogique au projet Akieni academy, ce projet va offrir des formations totalement gratuites aux soixante-quinze étudiants qui ont été sélectionnés sur un panel de plus de mille sept cent-quarante, avec une évaluation faite en ligne. « Sur le panel de 1740 candidats qui ont passé des évaluations, nous avons retenu soixante-quinze académiciens. Et sur les soixante-quinze académiciens, étant donné que l'évaluation était ouverte dans la sous-région, nous n'avons pas que des Congolais, bien qu'ils soient majoritaires.

Au-delà des Congolais il y a aussi des académiciens de la sous-région comme le Cameroun, la RDC, mais aussi le Rwanda. C'est pour prouver également la vision qui n'est pas restreinte au niveau national que nous avons en esprit une vision ouverte au niveau de la sous-région et pourquoi pas se positionner comme numéro un en Afrique », a déclaré Auriane Elion. Pour elle, l'objectif n'est pas de s'arrêter à la formation, bien entendu pour un académicien de Akieni, il ressort de ces six mois de formation compétent avec un contrat de travail garanti dans le monde de la Tech.

Participer au développement de l'économie du pays

Lepres Kikounga, ingénieur manager d'Akieni, dévelopeur Full Stake, coordonnateur technique d'Akieni Academy, a expliqué techniquement comment est-ce qu'ils ont procédé dans la sélection des candidats. Pour lui, le processus de recrutement obéissait aux questions techniques, logiques, aux questions simples et libres. S'agissant des questions techniques, il consistait à voir les compétences générales des différents candidats.

Quant à la logique, il consistait à voir comment les candidats peuvent raisonner, parce que le travail des développeurs est logique. Et enfin, il fallait donner aux candidats la possibilité d'exprimer leur motivation de rejoindre l'Academy. « Derrière, il y avait toute une intelligence qu'on avait mise en place pour pouvoir trier les personnes. Nous avons donc mis en place un ensemble des outils automatisés pour faire le travail de tri.

Puis un travail manuel devait confirmer ce que le tri automatique a donné. C'est un processus qui a été très long et qui a abouti à la sélection de cent candidats que nous avons retenus dont 60 à 80% sont des Congolais. L'idéal étant de participer au développement de l'économie du pays. Car, le sens de l'Academy c'est de prendre des gens, leur donner des compétences afin de leur permettre de pouvoir contribuer valablement au sein d'Akieni dans différents projets sur lesquels nous travaillons », a fait savoir Lepres Kikounga.

Pour le directeur général d'Akieni, Frédéric Nze, sa société a acheté le contenu et l'a donné gratuitement à ceux qui veulent devenir ingénieurs, tout en mentionnant qu'ils ont assez des projets mais pas assez de ressources. Ainsi, au bout de six mois, l'entreprise Akieni va garantir pour elle d'abord vingt-cinq ingénieurs, soit vingt-cinq contrats à durée indéterminée à la clé, puis les autres ingénieurs pour des partenaires locaux et surtout étrangers qui les accompagnent dans ce projet et qui sont intéressés d'embaucher certains de leurs ingénieurs dont Data et autres.

Parce qu'ils ont des projets à l'extérieur, au Kenya, au Nigeria, ... « sur les 1800 il y a des candidats d'Angola, de la Centrafrique, du Congo-Brazzaville, de la Guinée équatoriale, du Gabon, donc la Cémac plus la République démocratique du Congo. Nous avons privilégié le Congo parce que c'est quand-même l'année de la jeunesse. Donc 80% des candidats sont des Congolais. L'année prochaine, au mois de mars-avril, ça sera la deuxième session, Et là, nous irons davantage sur l'extérieur », a-t-il souligné.

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