Madagascar: Andry Rajoelina - «Gardons la foi»

En déplacement à Toamasina, Andry Rajoelina soutient que les difficultés actuelles sont des opportunités pour améliorer les choses. Il affirme que, malgré les salves de critiques, il reste confiant et déterminé.

Confiant. C'est le visage affiché par Andry Rajoelina, président de la République, durant son déplacement à Toamasina, ce week-end. Assailli par des salves de critiques de toutes parts, le chef de l'État, accompagné de Christian Ntsay, Premier ministre, ainsi que d'une forte délégation gouvernementale et parlementaire, affirme : «Je reste confiant et je garde la foi.»

La crise de l'eau et de l'énergie, à laquelle s'ajoute l'inflation, constitue la principale cause des reproches faits à l'administration Rajoelina. La déclaration incisive de la Conférence des évêques de Madagascar (CEM), vendredi, a résonné comme une estocade. Sans répondre directement aux critiques et à ses détracteurs, le chef de l'État affirme qu'il est conscient des difficultés rencontrées par la population.

«Les difficultés sont des opportunités. Des défis à relever pour améliorer la situation», affirme le locataire d'Iavoloha. La situation impose en effet à l'État de trouver des solutions à la fois immédiates et durables. Lors de ses différentes sorties médiatiques et publiques de ces dernières semaines, le Président a avancé les solutions étatiques sur la question de l'eau et de l'électricité.

Responsabilité

Il y a, entre autres, l'énergie solaire ou encore les projets visant à augmenter l'approvisionnement en eau. Pour le projet de parc solaire, les équipements nécessaires commencent à arriver à Antananarivo. Pour booster l'approvisionnement en électricité dans le réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA), par exemple, Andry Rajoelina a fixé une échéance selon laquelle le parc solaire flottant de 50 mégawatts doit être prêt d'ici le mois d'août.

Cependant, les problèmes sociaux actuels pèsent lourd sur les ménages. Ils impliquent aussi de lourdes charges financières, comme l'achat des bidons d'eau, qui constituent désormais un budget quotidien incontournable. À l'entendre, à Toamasina, le président de la République, avec l'ensemble de l'Exécutif à ses côtés, ne se dérobe pas au fait qu'il est de sa responsabilité, ainsi que celle du gouvernement, de trouver rapidement les solutions idoines.

«Gardons la foi », déclare-t-il face à la foule rassemblée massivement sur le boulevard Ratsimilaho, samedi, en ajoutant : «Nous gardons la foi. Nous sommes confiants que nous pouvons développer le pays. Nous avons concrétisé ces différents travaux, parce que nous avons la foi.»

Répliquant surtout à ses détracteurs politiques, Andry Rajoelina soutient par ailleurs : «Beaucoup nous critiquent, mais nombreux sont ceux qui ont foi en le développement de Madagascar. Nous ne sommes pas de ceux qui reculent devant l'adversité.»

Répondant particulièrement à ses détracteurs politiques, Andry Rajoelina affirme également : «Beaucoup nous critiquent, mais nombreux sont ceux qui croient au développement de Madagascar. Nous ne faisons pas partie de ceux qui reculent devant l'adversité.»

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