Afrique: TNC explore les possibilités de conversion de la dette pour protéger le littoral de l'Afrique australe

18 Novembre 2024
  • L'organisation à but non lucratif américaine TNC étudie la possibilité d'échanger des dettes contre de la nature et de vendre des obligations bleues pour financer la conservation marine en Afrique australe.
  • L'initiative du partenariat Blue Benguela vise les zones de conservation marine couvrant l'Afrique du Sud, la Namibie et l'Angola.
  • L'objectif est d'augmenter les aires marines de conservation de 148 000 km² et d'améliorer la gestion des 238 000 km² existants, l'Angola se montrant intéressé par un échange dette-nature.

The Nature Conservancy (TNC), une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis, évalue les échanges dette-nature et les ventes d'obligations bleues pour financer la conservation marine le long du littoral de l'Afrique australe.

L'initiative, qui fait partie du partenariat Blue Benguela, couvre 6 800 kilomètres en Afrique du Sud, en Namibie et en Angola. L'objectif est d'étendre les zones de conservation marine de 148 000 kilomètres carrés tout en améliorant la gestion des 238 000 kilomètres carrés déjà protégés.

Les échanges dette-nature, déjà utilisés par TNC au Belize et au Gabon, impliquent que les gouvernements réorientent les économies réalisées grâce à l'achat de dettes à taux réduit vers le financement de programmes de conservation. Les obligations bleues permettraient aux gouvernements de lever des fonds directement pour financer les efforts de protection du milieu marin. L'Angola a déjà exprimé son intérêt pour l'étude d'un échange dette-nature.

Points clés à retenir

L'approche de TNC s'appuie sur des instruments financiers innovants pour garantir un financement à long terme de la conservation marine. En combinant des échanges de dettes, des obligations bleues et des financements institutionnels, le partenariat Blue Benguela vise à protéger les écosystèmes critiques, à améliorer la gestion des pêcheries et à encourager l'aquaculture durable. Cet effort multinational reflète un engagement croissant en faveur de la biodiversité et de la résilience climatique dans la région.

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