Addis Abeba — L'Éthiopie accueille la consultation régionale pour la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement en Afrique.
La consultation constitue un événement crucial pour les parties prenantes africaines pour se réunir, aligner leurs points de vue et forger une voix africaine unifiée sur les questions cruciales liées au financement du développement sur le continent.
La ministre d'État des Finances, Semereta Sewasew, a officiellement ouvert la consultation régionale pour la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD) en Afrique.
Semereta a également souligné l'importance de la coopération internationale pour relever collectivement les défis régionaux par le biais de l'aide publique au développement (APD), tandis que les pays africains devraient renforcer leur capacité de mobilisation des ressources nationales (MRN) pour s'approprier pleinement leur programme de développement.
Semereta a également souligné les efforts de transformation en cours de l'Éthiopie pour accroître la MRN par le biais de réformes fiscales, renforcer le modèle de partenariat public-privé et rendre opérationnelle la Bourse des valeurs mobilières.
Le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), Claver Gatete, a déclaré que l'Afrique est confrontée à un déficit de financement de 1,3 billion de dollars par an pour atteindre ses objectifs de développement durable d'ici 2030, ce qui nécessite une réponse unifiée.
En outre, la consultation a souligné qu'une voix collective pour que l'Afrique s'attaque à la dette, à une meilleure gestion des finances publiques, à la mobilisation des ressources nationales, à des prêts plus concessionnels, au financement climatique et au développement du secteur privé et des MPME figurent parmi les principales étapes pour combler le déficit de financement.
En outre, l'amélioration de la gestion des finances publiques et la priorisation des investissements dans les infrastructures, l'énergie, les transports et le capital humain ont également été évoquées comme des réponses cruciales aux déficits de financement croissants.