Angola: La musique et la danse marquent la Journée de la culture cubaine à Luanda

Luanda — Musique, danse et récitation de poésie ont marqué lundi, à Luanda, la Journée de la culture cubaine, officiellement célébrée le 20 octobre, mais pour des raisons de calendrier, il n'a été possible de la célébrer qu'à cette date.

Organisé par l'ambassade de Cuba en Angola, l'événement a débuté par la projection d'une vidéo sur les groupes de musique et de danse traditionnels et classiques de ce pays des Caraïbes.

Cela a été suivi par une performance du musicien cubain Enrique Cupul, qui a chanté deux chansons en play-back, plongeant les personnes présentes dans une frénésie, chantant et dansant depuis leurs sièges.

Au cours d'une soirée contagieuse, les danseurs cubains sont montés sur scène et, au rythme de la rumba, ont démontré l'art de bien danser dans ce type de style musical.

La cérémonie a atteint son point culminant lorsqu'un groupe de l'école JM Academia a présenté une de ses pièces, qui a attiré le public, parmi lequel l'ambassadeur de Cuba en Angola, Oscar Leom Gonzalez, qui a montré l'une des danses populaires de son pays, de la manière la plus nostalgique pour les Cubains.

Avant, il y avait une récitation de poèmes du poète cubain Nicolás Guillén, de l'Angolais Leandro Paquete.

L'exposition de huit tableaux surréalistes du peintre cubain Yasiel Palomino a conclu les festivités de la Journée nationale de la culture cubaine, qui rendait cette année hommage à l'écrivain local Alejo Carpentier (1904-1980), qui a influencé nombre de ses compatriotes dans les domaines intellectuel, musical et domaines politiques, selon l'ambassadeur Oscar Leon Gonzalez.

De nationalité cubaine, mais d'origine franco-suisse, Carpentier, qui aura 120 ans en 2024, était également musicien et journaliste, ayant vécu de nombreuses années en France et au Venezuela. Il était l'un des représentants des lettres latino-américaines du XXe siècle et défendait les idéaux révolutionnaires cubains contre le colonialisme espagnol, ayant également exercé la diplomatie en France.

Parmi ses œuvres se distinguent le Sacre du Printemps, La Harpe et l'Ombre et Les Pas Perdus.

L'activité a eu lieu en présence de membres du corps diplomatique accrédités en Angola, de citoyens cubains et de plusieurs personnalités angolaises.

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