Les états généraux de la Justice se sont clôturés le samedi dernier au palais du peuple en présence du chef de l'Etat qui a instruit le gouvernement de débloquer des ressources matérielles nécessaires à la restauration de la justice congolaise. Pendant 10 jours, différents experts et autres personnalités ont réfléchi en plénière et ateliers sur la thérapie nécessaire pour guérir la justice congolaise.
Ces travaux ont abouti sur 359 résolutions
Parmi lesquelles trois réformes majeures notamment la recomposition du Conseil supérieur de la magistrature et la suppression du visa des supérieurs hiérarchiques pour le prononcé des jugements par les juges inférieurs. Ces trois réformes majeures n'ont fait pas l'unanimité auprès des participants notamment chez certains magistrats. Certains parmi eux ont estimé qu'il faut s'en remettre à l'arbitrage du magistrat suprême.
D'autres reformes ont porté sur l'accélération de l'installation des tribunaux pour enfant, tribunaux de paix et tribunaux du travail en province, des privilèges spécifiques pour les huissiers de justice, l'adoption de la double nationalité en révisant certaines dispositions de la constitution y relatives.
Pour des nombreux congolais, il est impérieux que les résolutions issues de ces assises ne restent pas lettre morte comme il en était le cas pour les résolutions issues des états généraux de 2015.