L'attaque menée au soir de dimanche 17 novembre contre la position militaire des FARDC à Bango, sur l'axe Eringeti-Kainama, a fait un mort, un civil. Plusieurs personnes sont portées disparues, une voiture de transport et trois motos, incendiées, rapportent les sources locales.
La circulation a repris timidement ce mardi matin grâce à l'arrivée d'un renfort des forces conjointes FARDC-UPDF, précisent les mêmes sources. Les véhicules de transport en commun, stationnés à Eringeti depuis dimanche soir, ont ainsi pu continuer leur route, mais sous escorte militaire.
D'après la société civile du groupement de Bambuba-Kisiki, les rebelles, venus de la partie ouest de la localité, cherchaient à joindre l'est, où se trouvent les champs des habitants. C'est à ce moment qu'ils ont rencontré les FARDC près du campement de Bango.
L'affrontement qui s'en est suivi a fait un mort parmi les civils. Une voiture de transport en commun, se dirigeant vers la province de l'Ituri, a été incendiée, tout comme trois motos et cinq vélos appartenant aux transporteurs des planches.
En outre, plusieurs jeunes, dont le nombre exact reste indéterminé, sont portés disparus après cette attaque.
Le renfort des forces congolaises et ougandaises, venues respectivement d'Eringeti et de Kainama, a permis de repousser les assaillants. Ces derniers se sont ensuite repliés dans la forêt.
Cette attaque survient deux semaines après des alertes lancées par les cultivateurs concernant des mouvements des ADF dans la région.
Actuellement, les forces conjointes poursuivent les opérations de ratissage dans la zone.