Le Président de la République d'Angola, João Lourenço, s'est entretenu, ce mardi, à Rio de Janeiro (Brésil), avec le Président des États-Unis d'Amérique, Joe Biden.
L'entretien a eu lieu ce mardi, deuxième et dernière journée du Sommet du G20.
Le Président des États-Unis effectuera une visite officielle en Angola en décembre.
Dans la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, où il participe aux travaux du Sommet du Groupe des 20 pays les plus industrialisés du monde, le Président João Lourenço a réservé du temps pour réaliser des activités diplomatiques parallèles, en recevant des personnalités du monde de la politique, de la science et de la culture, de la haute finance et de l'industrie pharmaceutique.
Dans ce dernier secteur (production de médicaments), le Chef de l'État s'est réuni avec le PDG du Groupe industriel pharmaceutique EMS, Carlos Eduardo Sánchez, sur la possibilité d'opérer en Angola.
Ce mardi, João Lourenço sera le 17ème intervenant du Sommet du G20, lors du segment « Développement durable et transitions énergétiques » qui précède la cérémonie de passation de la présidence du G20 du Brésil à l'Afrique du Sud et, par conséquent, la clôture du Sommet.
On estime que d'ici 2027, la capacité de production d'énergies renouvelables de l'Angola atteindra 71 pour cent du total produit dans le pays, selon une source du ministère de l'Energie et des Eaux.
L'Angola a approuvé la Stratégie nationale sur le changement climatique (ENAC 2022-2035) qui fixe, entre autres objectifs, une plus grande production et un accès à l'électricité à faible émission de carbone.
C'est la première fois que le Chef de l'État angolais participe à un Sommet du G20. Cette présence de l'Angola fait suite à une invitation du Brésil adressée également au Portugal, à l'Égypte, aux Émirats arabes unis, à l'Espagne, au Nigeria, à la Norvège et à Singapour à participer à la réunion, en plus de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).
La présidence brésilienne estime que ces États ont leur mot à dire sur « l'inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté », la « transition énergétique et le développement durable » et la « réforme des institutions de gouvernance mondiale », choisis comme dossiers prioritaires.