Lors de la COP29, l'UNOWAS, en collaboration avec ses partenaires, a organisé deux rencontres importantes pour sensibiliser et mobiliser les acteurs publics et privés sur l'impact du changement climatique sur la paix et la sécurité en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Barrie Freeman, a effectué, du 14 au 18 novembre 2024, une mission de travail à Baku, en Azerbaïdjan, pour participer à la COP29.
Lundi 18 novembre, Mme Freeman a présidé une session sur « La sécurité de l'eau et la diplomatie en Afrique de l'Ouest et au Sahel ». Organisée par l'UNOWAS en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et l'Union africaine (UA), la rencontre a souligné l'importance de promouvoir la paix et le développement à travers la diplomatie de l'eau. « UNOWAS continuera de travailler avec ses partenaires pour veiller à ce que l'accès à l'eau soit intégré dans les stratégies de prévention des conflits afin de renforcer la paix et la prospérité dans la sous-région », a déclaré Mme Freeman dans son allocution d'ouverture.
La réunion a recommandé de renforcer la collaboration entre les partenaires, d'adopter une Déclaration sur l'eau, la paix et le développement, et d'organiser une deuxième conférence régionale sur le changement climatique, la paix et le développement pour faire suite à celle qui s'est tenue à Dakar en avril 2022.
Mme Freeman a également présidé une réunion de travail le 14 novembre sur le « Renforcement de la résilience climatique et de la paix en Afrique de l'Ouest et du Centre », organisée par l'UNOWAS en collaboration avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), le Conseil norvégien pour les réfugiés (NORCAP), la Banque africaine de développement (BAD) et GreenAid.
Les participants ont échangé sur les stratégies qui intègrent la résilience climatique dans les cadres de consolidation de la paix, de gestion des ressources et la sécurité des populations. « Il est important de renforcer les mécanismes de partage d'informations et d'élaborer des politiques fondées sur des données et des évidences pour davantage éclairer le développement de stratégies d'adaptation face aux effets néfastes des changements climatiques », a-t-elle déclaré.
Mme Freeman a également eu des réunions bilatérales avec des représentants de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et le directeur de NORCAP/NRC. Les discussions ont porté sur l'importance de renforcer la collaboration pour développer des initiatives transfrontalières afin de répondre aux défis posés par le Changement Climatique, notamment sur la Paix et la Sécurité.