Burkina Faso: Lutte contre les violences faites aux enfants - Le nouveau pari de l'Etat et de ses partenaires

19 Novembre 2024

Le Projet fonds enfants et jeunes-protection des enfants et formations des jeunes a tenu un atelier, le lundi 18 novembre 2024, à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, pour se faire connaitre.

Le Projet fonds enfants et jeunes-protection des enfants et formations des jeunes(FEJ-PEFJ) se dévoile au public. Le lundi 19 novembre 2024, à Tenkodogo, ses responsables ont rencontré les autorités administratives, politiques, les services déconcentrés de l'Etat, les collectivités et les organisations de la société civile des provinces du Boulgou et du Kourittenga dans le Centre-Est, et du Gourma dans l'Est pour leur présenter le projet et solliciter leur accompagnement. Selon la responsable du projet, Elisabeth Ouédraogo, FEJ-PEFJ lutte contre la traite, les pires formes de travail des enfants et les violences basées sur le genre.

Dans ce sens, elle a indiqué que le projet va mettre en oeuvre une palette d'activités orientées sur l'éducation des enfants, la formation professionnelle des jeunes en leur octroyant des bourses scolaires. Pour impacter la vie de l'enfant et de sa famille, Mme Ouédraogo a ajouté que sa structure va mettre l'accent sur les filières porteuses. La coordonnatrice du projet a également souligné qu'il est prévu la réalisation ou réhabilitation des services sociaux communaux pour permettre aux travailleurs sociaux de mieux prendre en charge les enfants et jeunes vulnérables.

Il est également envisagé la réalisation des centres de transit pour accueillir des enfants interceptés, a confié Elisabeth Ouédraogo. Par ailleurs, elle a fait savoir que les organisations de la société civile peuvent être bénéficiaires du fonds à condition que leur projet soit validé par une délibération de la délégation spéciale communale approuvant sa pertinence avant sa transmission au FEJ-PEFJ pour examen.

Le haut-commissaire du Boulgou, Constantin Dabiré, a salué le projet qui, selon lui, est d'une grande importance car il répond à la volonté du gouvernement et de ses partenaires de mettre les enfants et les jeunes vulnérables au centre de leurs préoccupations en vue de la construction d'une société burkinabè juste, égalitaire et prospère. Pour lui, malgré les nombreux efforts fournis pour assurer la protection des enfants et jeunes vulnérables conformément aux normes internationales et nationales, cette frange de la population reste exposée à de nombreuses formes de violences, de maltraitance, d'exploitation ou d'abus comme les châtiments corporels, les violences psychologiques, les abus et exploitations sexuelles, les mutilations génitales féminines, les mariages d'enfants...

C'est pourquoi, il a affirmé qu'une telle situation interpelle les acteurs étatiques, non étatiques, communautaires, du domaine de la protection des enfants et des jeunes. Le haut-commissaire Dabiré a donc estimé que ce nouveau projet, avec un coût d'investissement de plus de 6 milliards 231 millions FCFA pour une durée de 48 mois pour compter du 1er juin 2024, va améliorer la protection des filles et garçons vulnérables ainsi que la formation et l'autonomisation économique des jeunes.Le projet couvre les régions du Plateau central, le Sud-Ouest, les provinces du Boulgou et du Kourittenga dans le Centre-Est, le Gourma dans l'Est. Il est financé par la Coopération allemande à travers la KFW.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.