Tous sont unanimes ou presque. Le référendum du projet de Constitution au Gabon a tenu la promesse des fleurs. Les observateurs, venus de partout pour le scrutin, donnent une note de satisfaction quant au déroulement de cette élection où le Oui l'a emporté sur toute l'étendue du territoire national.
Ils sont nombreux, les Observateurs nationaux et internationaux qui saluent la tenue du référendum sur le projet de Constitution. Election qui s'est déroulée dans un esprit d'apaisement et qui a eu lieu, le 16 novembre 2024 sur toute l'étendue du territoire gabonais. Pour beaucoup d'entre eux, les observateurs, c'est la victoire de la démocratie qu'il faut célébrer. "Bien que le taux de participation soit faible, il faut relever par contre, que le scrutin s'est déroulé dans les règles de l'art. Les règles démocratiques qui ont du mal à se manifester dans certains pays. C'est tout le bien que l'on souhaite pour les prochaines échéances post-référendum." a fait savoir un observateur.
Une note de satisfaction pour les Observateurs
Il faut rappeler à toutes fins utiles ; que les Observateurs nationaux et internationaux, conduits par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Herman Immongault, ont été reçus par le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Il ressort de cette audience, que "les discussions ont notamment mis en lumière les bonnes conditions de la tenue de ce référendum dans un climat calme et apaisé.
L'organisation des débats publics contradictoires ont permis à chacun de s'exprimer librement et de voter en toute conscience, le climat démocratique dans le pays étant plus ouvert et inclusif qu'auparavant".
Référendum gabono-gabonais
Le scrutin qui a marqué l'un des tournants historiques dans la vie politique du Gabon, est le deuxième référendum organisé depuis les indépendances. Le deuxième, faut-il le rappeler, a eu lieu le 23 juillet 1995. Le troisième quant à lui, s'est déroulé, le 16 novembre 2024. Celui-ci est un référendum issu du Dialogue national inclusif qui s'est tenu du 2 au 30 avril 2024 au nord de la capitale gabonaise, Libreville.
La rencontre entre le président de la transition et les observateurs, faut-il le souligner, a permis de réaffirmer la volonté de poursuivre les efforts en faveur d'une gouvernance participative. Des observateurs de l'Union africaine, à ceux de l'Union européenne, en passant par les locaux, des recommandations ont été formulées à l'endroit des autorités gouvernementales, à celles du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Des leçons à tirer, des ajustements à effectués qui conduiront le pays à la légalité constitutionnelle.