Addis Ababa — La Commission nationale de réhabilitation de l'Éthiopie a annoncé que le processus de désarmement des ex-militants et leur transfert vers des centres de réhabilitation dans le pays commenceront cette semaine.
L'objectif est de réintégrer 371 971 ex-combattants identifiés dans différentes régions d'Éthiopie, afin de faciliter leur retour à une vie normale au sein de la société. S'adressant aux médias, Temesgen Tilahun, commissaire de la commission nationale de réhabilitation, a souligné la mission et les activités de la commission.
L'objectif est de désarmer les anciens militants et de les intégrer dans les efforts de paix, de démocratie et de développement du pays. Créée par le règlement du Conseil des ministres et ses modifications ultérieures, la commission est chargée de la réintégration complète des anciens militants.
L'objectif est de désarmer les ex-militants et de les faire participer à la paix, à la démocratie et au développement du pays en les réintégrant dans la société, a-t-on indiqué. Temesgen a souligné que le processus de désarmement et de réhabilitation nécessitait une grande attention et la participation des parties prenantes.
Il a déclaré que 371 971 ex-militants ont été identifiés dans tout le pays à cette fin
En conséquence, grâce à l'allocation par le gouvernement d'un milliard de birr et de 60 millions de dollars supplémentaires provenant de partenaires internationaux, le désarmement de 75 000 ex-militants commencera dans la région de Tigray au cours de la première phase, afin d'assurer leur réintégration durable.
Trois centres de réhabilitation ont été identifiés à Mekele, Edagahamus et Adwa dans la région du Tigré, a précisé le commissaire.
Les ex-militants commenceront à remettre leurs armes à partir d'aujourd'hui à la force de défense nationale éthiopienne (ENDF) sous la supervision de la mission de contrôle, de vérification et de conformité de l'Union africaine, a-t-il déclaré.
M. Temesgen a confirmé qu'au cours des quatre prochains mois, 75 000 anciens militants du Tigré seront désarmés et intégrés dans la société. Sur une période de deux ans, la commission prévoit de réintégrer les 371 971 ex-militants identifiés dans tout le pays, en veillant à ce qu'ils s'installent de manière permanente au sein de la communauté.
Le commissaire a déclaré que le gouvernement s'engageait à désarmer et à réhabiliter les ex-militants dans diverses régions, en leur faisant suivre une formation de réadaptation et en leur apportant le soutien nécessaire pour qu'ils puissent réintégrer la société.