- Vivo Energy Côte d'Ivoire (SHEC) enregistre une hausse de 12% de son chiffre d'affaires au 3ème trimestre 2024, tirée par une croissance en volume de 9% provenant principalement des secteurs de l'aviation et des entreprises.
- Le bénéfice d'exploitation augmente de 67% pour atteindre 7,54 milliards de FCFA, grâce à l'augmentation des ventes et à la maîtrise des dépenses.
- Malgré une baisse des produits financiers, le résultat net augmente de 63% à 2,85 milliards de FCFA en glissement annuel.
Vivo Energy Côte d'Ivoire(SHEC) a enregistré une hausse de 12% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre 2024, s'établissant à 445,54 milliards de FCFA contre 398,93 milliards de FCFA au troisième trimestre 2023. Cette croissance a été tirée par une augmentation de 9% des volumes, provenant principalement des secteurs de l'aviation et des entreprises.
Le résultat opérationnel a progressé de 67% à 7,54 milliards FCFA, favorisé par la hausse du chiffre d'affaires et la maîtrise des charges d'exploitation. Cependant, les résultats financiers se sont détériorés, avec une baisse de 121% des revenus financiers à -3,08 milliards de FCFA, attribuée à l'utilisation accrue des découverts bancaires et à l'augmentation des coûts financiers. Le résultat net a augmenté de 63% d'une année sur l'autre pour atteindre 2,85 milliards de FCFA, contre 1,75 milliard de FCFA.
Vivo Energy a commencé l'année avec un cours de 790 XOF et a depuis gagné 15,2 % sur cette valorisation, ce qui la place au 17ème rang de la BRVM en termes de performance depuis le début de l'année.
Points clés à retenir
Les résultats soulignent la capacité de Vivo Energy Côte d'Ivoire à augmenter ses revenus et à gérer ses coûts d'exploitation dans un contexte de hausse des charges financières. La société a tiré parti de la forte demande sur les marchés de l'aviation et des carburants d'affaires tout en maîtrisant ses dépenses. Les vents financiers contraires reflètent des défis plus larges dans la gestion des coûts liés aux facilités de crédit, signalant un domaine potentiel d'amélioration.
En continuant à se concentrer sur la croissance des revenus et le contrôle des dépenses, la société pourrait maintenir sa rentabilité, tandis que la gestion des passifs financiers reste essentielle pour soutenir la croissance du revenu net.
